"Le confessionnalisme est l'opium des masses", "La révolte pour renverser les agents du confessionnalisme", proclamaient les banderoles des manifestants.
Inspirés des mouvements populaires qui ont fait tomber les présidents tunisien et égyptien et vaciller plusieurs autres régimes arabes, des Libanais ont créé des groupes sur le réseau social Facebook pour réclamer la fin du système confessionnel.
Le système libanais est un mélange complexe de partage du pouvoir basé sur des quotas communautaires et sur une tradition de "démocratie consensuelle". Depuis l'indépendance en 1943, il garantit un équilibre délicat entre les 18 confessions chrétiennes et musulmanes du pays.
Ainsi, le président doit être un chrétien maronite, le Premier ministre un sunnite, le président du Parlement un chiite, etc.
Dimanche 27 février, plusieurs centaines de personnes avaient déjà manifesté sous la pluie pour réclamer l'abolition de ce système accusé d'être à l'origine de tous les maux du pays: corruption, clientélisme, une guerre civile destructrice (1975-1990) et les crises politiques à répétition qui ont suivi.
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