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Yémen: reprise dans les prochaines heures des pourparlers de paix

Les pourparlers de paix sur le Yémen entre le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi et les rebelles reprendront comme prévu ce vendredi ou samedi à Koweït, a assuré le porte-parole du médiateur de l'Onu, malgré le boycott annoncé dans l'entourage de M. Hadi.

La délégation du camp rebelle, composée de représentants des milices chiites Houthis et du parti du Congrès populaire général (CPG) de l'ancien président déchu Ali Abdallah Saleh, se rendait pour sa part à Koweït pour la reprise des discussions, selon un porte-parole rebelle.

Le médiateur de l'Onu, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, se trouvait lui à Riyad pour rencontrer le président Hadi et tenter de convaincre son gouvernement de participer aux pourparlers.
M. Ould Cheikh Ahmed rentrera à "Koweït avec la délégation du gouvernement", a indiqué vendredi un porte-parole du médiateur, assurant à l'AFP que "la reprise des pourparlers est prévue pour ce soir (vendredi) ou demain" samedi.

Les Houthis sont engagés pour une reprise des pourparlers à la date prévue et "vis-à-vis de tout ce dont nous avions convenu" auparavant, a assuré à l'AFP Ahmad Ghilan, porte-parole de la délégation des rebelles.
Selon des sources proches du gouvernement yéménite, M. Ould Cheikh Ahmed devait rendre compte des discussions qu'il a eues avec les rebelles à Sanaa.
M. Hadi a mis en place un comité chargé de "préparer un document portant sur la position du gouvernement quant à sa participation" aux négociations, a indiqué à l'AFP un responsable du gouvernement.

Abdallah al-Olaimi, N.2 du cabinet présidentiel yéménite a indiqué sur Twitter que la délégation du gouvernement ne serait pas au Koweït vendredi. "Notre délégation ne se rendra pas à Koweït tant que l'Onu n'aura pas rempli ses engagements à appliquer la résolution 2216" du Conseil de sécurité, avait déclaré jeudi à l'AFP un responsable du cabinet présidentiel à Riyad.

Les négociations ont été suspendues fin juin après plus de deux mois de discussions infructueuses en vue d'un arrêt de la guerre au Yémen qui, selon l'Onu, a fait plus de 6.400 morts depuis mars 2015.

Dimanche, le président Hadi avait menacé de les boycotter "si l'Onu tente de nous imposer la dernière proposition de (son) médiateur". Il faisait référence à une feuille de route, annoncée fin juin, portant sur "des arrangements de sécurité, prévus par la résolution 2216 du Conseil de sécurité et la formation d'un gouvernement d'union nationale".

Le président Hadi exige un retrait des rebelles des villes, dont la capitale Sanaa, la restitution des armes saisies et le rétablissement de son autorité, avant de s'engager dans une transition politique avec les rebelles qui, eux, réclament un gouvernement d'union nationale.

Les pourparlers de paix sur le Yémen entre le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi et les rebelles reprendront comme prévu ce vendredi ou samedi à Koweït, a assuré le porte-parole du médiateur de l'Onu, malgré le boycott annoncé dans l'entourage de M. Hadi.
La délégation du camp rebelle, composée de représentants des milices chiites Houthis et du parti du Congrès...