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Chez les Palestiniens, la folie Pokemon Go rattrapée par le conflit avec Israël

La Pokemon-mania qui suscite les passions à travers la planète compte aussi des adeptes parmi les Palestiniens mais dans cette partie du monde, le jeu est rattrapé par la réalité du conflit avec Israël.

"Il y a un Pokemon en bas de la rue dans la colonie (...) Comment diable vais-je pouvoir l'attraper?", écrit sur Twitter un Palestinien originaire de Hébron, en Cisjordanie occupée, en référence aux colonies israéliennes.

Depuis sa sortie la semaine dernière, l'application pour smartphones Pokemon Go connaît un immense succès et a été déjà téléchargée plus de 7 millions de fois.
Jeu gratuit, Pokemon Go repose sur la réalité augmentée, technologie qui enrichit d'éléments virtuels le monde réel capté par l'appareil photo des smartphones. Il utilise la géolocalisation pour permettre à ses utilisateurs d'attraper des Pokemon, petites créatures aux formes et aux pouvoirs magiques popularisées par Nintendo à la fin des années 1990.

Parmi les Palestiniens, on a utilisé le jeu pour mettre en lumière l'occupation israélienne. Dans un tweet largement partagé, on voit Pikachu, le plus célèbre des Pokemon, émerger des décombres d'une maison à Gaza.

Le jeu est aussi très populaire en Israël, alors même qu'il n'y est pas officiellement disponible.
"Tout le monde y joue", assure Roy Latke, rédacteur en chef de la version en hébreu du site internet Geektime, ajoutant qu'à Tel-Aviv notamment, on peut croiser ce qu'il surnomme les "zombies Pokemon" errer dans les rues, les yeux rivés sur leurs écrans de téléphone.

La marine israélienne a pour sa part publié une photo de ses forces capturant un Pokemon en pleine mer, avec la mention: "Il y a des Pokemon que nous seuls pouvons attraper".
Même le président Reuven Rivlin a partagé l'image d'un Pokemon dans sa salle de réunion. "Que quelqu'un appelle la sécurité", ajoute la légende.

La Pokemon-mania qui suscite les passions à travers la planète compte aussi des adeptes parmi les Palestiniens mais dans cette partie du monde, le jeu est rattrapé par la réalité du conflit avec Israël."Il y a un Pokemon en bas de la rue dans la colonie (...) Comment diable vais-je pouvoir l'attraper?", écrit sur Twitter un Palestinien originaire de Hébron, en Cisjordanie occupée, en...