Les condoléances pour les victimes des attentats terroristes dans le village de Qaa, lundi dernier, ont été reçues hier par le président du conseil municipal de la localité Bachir Matar et d'autres membres du conseil, en l'église Mar Semaan, à Sabtiyeh (Metn).
De nombreuses personnalités se sont rendues aux condoléances, notamment le ministre de l'Information Ramzi Jreige, représentant le Premier ministre Tammam Salam, Nader Hariri, représentant l'ancien Premier ministre Saad Hariri, le ministre des Télécommunications Boutros Harb, un représentant de la ministre des Déplacés Alice Chaptini, le député Atef Majdalani représentant le bloc du Futur, les députés Ibrahim Kanaan, Alain Aoun, Michel Moussa, Marwan Farès, Georges Adwan, Émile Rahmé, Walid Khoury, Dory Chamoun à la tête d'une délégation du Parti national libéral (PNL) qu'il préside, et d'autres responsables politiques. Le directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Ibrahim Basbous, le mohafez de Beyrouth Ziyad Chbib et d'autres ont également présenté leurs condoléances hier pour les cinq victimes des attentats.
Réactions
Par ailleurs, les réactions aux attentats se sont poursuivies hier encore. Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a ainsi rappelé que les Libanais ont « toujours su lutter avec héroïsme contre les armes palestiniennes, la tutelle syrienne et les agressions israéliennes ». « Les attentats de Qaa confirment à nouveau les difficultés de la situation à laquelle nous sommes confrontés, a souligné M. Pharaon. Ces attaques confèrent à l'armée libanaise le devoir de défendre la souveraineté nationale et les valeurs auxquelles nous croyons. Nous affronterons ensemble ces défis tout comme les habitants de Qaa ont affronté le terrorisme », a conclu M. Pharaon.
De son côté, le chef des Kataëb, Samy Gemayel, s'est prononcé contre la logique de l'autosécurité. « Le parti rejette la logique de l'autosécurité », a-t-il insisté, au cours d'une cérémonie organisée au siège central du parti pour remettre leurs cartes aux membres des Kataëb au Liban-Sud et dans le Chouf. « Soit cette logique s'applique à tous, soit elle ne s'applique à personne », a martelé Samy Gemayel, dénonçant le fait que « les ministres de l'Intérieur et de la Défense aient été contraints de traverser des barrages du Hezbollah pour se rendre à Qaa, sans que cela ne pose pour autant un problème ».
M. Gemayel a en outre insisté sur la nécessité que « l'armée soit chargée de la sécurité des différentes régions du pays sans aucun partenaire ». Et le leader des Kataëb de s'interroger sur les raisons pour lesquelles le chef de la Sûreté de l'État était absent de la réunion sécuritaire qui s'est tenue au lendemain des attentats, « alors que nous traversons une période qui nécessite plus que jamais une unité nationale, loin des susceptibilités et des conflits, pour faire face aux attaques takfiristes ».