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Yémen : le gouvernement réservé sur un plan de paix proposé par l'Onu

Le gouvernement yéménite a émis samedi des réserves sur un plan de paix proposé par l'Onu après deux mois de pourparlers à Koweït avec les rebelles pour trouver une solution au conflit qui ravage le pays.

"Des divergences fondamentales" persistent avec les rebelles chiites Houthis "en raison de leur refus de prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à leur complot", écrit la délégation gouvernementale aux négociations dans un communiqué.

Le gouvernement exige un retrait des rebelles des villes, dont la capitale Sanaa, conquises en 2014, la restitution des armes saisies et le rétablissement de son autorité, avant la mise en place d'une transition politique. En revanche, les rebelles posent comme condition préalable à un accord la nomination d'un chef d'Etat consensuel pour diriger la transition dans le pays ravagé par la guerre.
"En raison de l'obstination (des rebelles) et de leurs tergiversations, il n'a pas été possible de s'entendre sur aucun point à l'ordre du jour" des pourparlers à Koweït, a accusé la délégation gouvernementale.

Les négociations, suspendues fin juin, doivent reprendre à Koweït le 15 juillet, selon le médiateur de l'Onu Ismaïl Ould Cheikh Ahmed qui a présenté au pouvoir et rebelles une feuille de route à soumettre à leurs directions respectives durant la période de suspension.

Jeudi, sans détailler la feuille de route, le médiateur de l'Onu a indiqué qu'elle prévoyait "des arrangements de sécurité, prévus par la résolution 2216 du Conseil de sécurité et la formation d'un gouvernement d'union nationale". Il a ajouté que les négociateurs avaient accueilli "positivement" sa proposition mais "sans s'entendre sur un calendrier ou sur les étapes" de sa mise en oeuvre.
Dans son communiqué, la délégation souligne qu'elle "n'a donné son accord à aucune idée ou proposition contrevenant aux références (de la 2216), y compris celle annoncée jeudi par l'émissaire spécial" de l'Onu.

Le conflit au Yémen a fait plus de 6.400 morts et 30.000 blessés depuis mars 2015 et l'intervention d'une coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite qui a soutenu militairement le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi pour empêcher les rebelles de s'emparer de l'ensemble du pays.
Malgré la campagne militaire de la coalition arabe, les rebelles continuent de contrôler de larges portions du nord du Yémen, y compris Sanaa.

Le gouvernement yéménite a émis samedi des réserves sur un plan de paix proposé par l'Onu après deux mois de pourparlers à Koweït avec les rebelles pour trouver une solution au conflit qui ravage le pays."Des divergences fondamentales" persistent avec les rebelles chiites Houthis "en raison de leur refus de prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à leur complot", écrit la...