Paris va désormais proposer à Athènes d'accueillir tous les mois 400 réfugiés arrivés sur son sol dans le cadre du mécanisme de répartition des demandeurs d'asile entre pays membres de l'Union européenne, annonce jeudi Bernard Cazeneuve.
Cette semaine, 97 réfugiés supplémentaires sont arrivés en France depuis la Grèce et l'Italie et 253 autres sont attendus en provenance de Grèce la semaine prochaine, précise le ministre de l'Intérieur dans un communiqué.
"La montée en puissance du mécanisme, notamment grâce à l'aide logistique apportée par l'Union européenne et par la France à la Grèce, permet désormais de proposer chaque mois à la Grèce de relocaliser 400 personnes sur notre territoire", ajoute ce texte.
Le mécanisme de répartition des demandeurs d'asile entre pays membres de l'Union européenne, décidé en septembre 2015, avait démarré doucement.
Début janvier, seules 272 personnes avaient été relocalisées dans différents pays de l'Union depuis des centres d'enregistrements de migrants - "hotspots" - italiens et grecs, selon les chiffres de la Commission européenne.
La France n'avait alors reçu que 19 Erythréens.
Interrogé à l'époque à ce sujet, le directeur général de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), Pascal Brice, avait dit y voir un problème "d'appétence des migrants pour ce système".
Paris s'est engagé à accueillir 32.000 demandeurs d'asile supplémentaires dans le cadre de ce système européen sur les deux prochaines années et le Premier ministre Manuel Valls est à Athènes à partir de jeudi pour promettre que la France tiendra ses promesses en la matière.
Cette semaine, 97 réfugiés supplémentaires sont arrivés en France depuis la Grèce et l'Italie et 253 autres sont attendus en provenance de Grèce...
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