Rechercher
Rechercher

Agenda - Social

Les enfants sourds-muets à l’honneur à la résidence de l’ambassadeur du Japon

Origami, kandama et karaté pour célébrer la Journée de l'enfance.

Photo de groupe, après la démonstration de karaté.

L'ambassadeur du Japon Seiichi Otsuka a accueilli en sa résidence à Baabda trente enfants sourds-muets âgés de 6 à 12 ans de quatre instituts différents. Cette matinée a été organisée dans le cadre de la Journée de l'enfance qui a eu lieu le 5 mai dernier. Différentes activités et ateliers étaient au programme pour une découverte de la culture nippone, en présence de M. Otsuka.
Très humanitaire et engagé dans le domaine socioculturel, l'ambassadeur du Japon soutient plusieurs associations libanaises d'enfants à besoins spécifiques. Aussi, a-t-il décidé d'organiser l'événement dans sa résidence personnelle pour la deuxième année consécutive. L'année dernière ce sont des enfants en fauteuil roulant qui ont été reçus. Cette année, il a voulu inviter les petits sourds-muets.

Un regroupement de quatre instituts
Les trente jeunes invités étaient accompagnés par trois directeurs et enseignants de leurs associations respectives. Quatre instituts différents étaient conviés : The Learning Center of the Deaf, l'Institut de rééducation audiophonétique (Irap), Father Robert's Institute for Young Deaf et The Lebanese Society for the Blind and Deaf.
La matinée a débuté par la diffusion d'un documentaire présentant des fêtes japonaises, notamment la Journée de la fille et la Journée du garçon célébrées au royaume du Soleil-Levant. Le 3 mars est une journée importante pour les petites Japonaises. Les familles qui ont une fille dressent dans leur maison un autel de poupées, représentant la famille impériale. À cette occasion, il est décoré de fleurs de pêcher, un véritable porte-bonheur auquel la tradition prête le pouvoir de chasser les mauvais esprits.
Le 5 mai ce sont les garçons qui sont à l'honneur. Des carpes multicolores de papier ou de soie flottent sur les balcons, les rivières et dans les jardins. Ce poisson est symbole de courage et de persévérance, des valeurs que les parents souhaitent inculquer à leurs garçons. Ces fêtes consistent à rassembler les enfants et à déguster des plats traditionnels.
Les trente enfants étaient assis sur un tapis, très intéressés par ce qu'ils découvraient. Ils étaient reconnaissables grâce à leurs uniformes, tee-shirts blancs, casquettes rouges et foulards verts pour certains, chemises bleu ciel pour d'autres ou encore tee-shirts rayés gris et blancs. Après vingt minutes environ de présentation grâce au langage des signes pratiqué par une dame, une organisatrice leur a fait découvrir des poupées japonaises et un costume de samouraï, alignés sur un beau présentoir. Elle leur a expliqué qu'il s'agit de cadeaux traditionnels pour les enfants au Japon.
La suite des activités s'est déroulée à l'extérieur. Les animatrices ont proposé aux petits de jouer au « kandama », un jeu traditionnel japonais consistant à attraper un objet avec un autre : une boule est accrochée par une ficelle à un manche en forme de diabolo. Amusés, tous ont voulu s'y essayer, tandis que deux petits se roulaient dans l'herbe en rigolant.
Le karaté succède au kandama, grâce à une démonstration présentée par l'International Shotokan Karate Federation du Liban (ISKF), qui travaille depuis 18 ans sous le patronage de l'ambassade du Japon pour des activités sociales. Qui de mieux que l'ISKF pouvait d'ailleurs refléter la culture japonaise au Liban ?
Cette année, leur participation à l'événement s'explique par la présence de Milad Jreige, qui, en plus de pratiquer le karaté, maîtrise la langue des signes, qui lui a permis d'expliquer aux enfants les différents aspects et techniques de cet art martial japonais. Les petits étaient impressionnés face au combat de karaté simulé devant eux. Ils devaient y être initiés par la suite. Ils étaient d'ailleurs tous impatients de pratiquer les quelques gestes appris. Ils s'y sont adonnés à cœur joie par petits groupes, avant de rejoindre l'atelier d'origami.
Des tables aux nappes blanches étaient disposées dans le jardin. Les animatrices avaient amené du papier journal. Elles avaient déjà préparé des chapeaux en origami que les petits ont immédiatement mis sur la tête, avant de suivre les instructions des animatrices pour réaliser leurs propres objets. La joie se lisait sur leur visage.

L'ambassadeur du Japon Seiichi Otsuka a accueilli en sa résidence à Baabda trente enfants sourds-muets âgés de 6 à 12 ans de quatre instituts différents. Cette matinée a été organisée dans le cadre de la Journée de l'enfance qui a eu lieu le 5 mai dernier. Différentes activités et ateliers étaient au programme pour une découverte de la culture nippone, en présence de M....