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Harcèlement sexuel: féministes et députées réclament la fin de l'impunité en France

Des dizaines de féministes françaises ont réclamé mercredi devant l'Assemblée nationale le départ du député écologiste Denis Baupin, visé par des accusations d'agressions sexuelles, l'allongement du délai de prescription en la matière mais surtout la "fin de l'impunité et de l'omerta".

"Quand une femme dit non, c'est non", scandaient les militantes, parmi d'autres slogans comme "la domination et la violence masculines, ça suffit !"
Les associations qui ont appelé à ce rassemblement, parmi lesquelles le Collectif national pour les droits des femmes et Osez le féminisme, réclament la démission de Denis Baupin de son mandat de député.

Au moins huit femmes, dont quatre élues, ont accusé lundi dans les médias le député écologiste, qui est le conjoint de la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, de harcèlement voire d'agressions sexuelles. Face au scandale, M. Baupin, 53 ans, a démissionné de son poste de vice-président de l'Assemblée nationale, tout en contestant les accusations. Il reste toutefois député.

"Non ce n'est pas normal d'être plaquée contre un mur, d'avoir des mains aux fesses", s'est insurgée la députée (sans étiquette) Isabelle Attard, l'une des femmes qui ont témoigné.
Si le fait d'avoir parlé "sert à libérer la parole, on aura fait notre part contre ces agressions. Il faut que les femmes se sentent libres de dénoncer ces violences", a-t-elle déclaré à l'AFP. "J'espère qu'il y aura un avant et un après".

Les associations féministes réclament l'inéligibilité des hommes politiques reconnus coupables de violences sexuelles et/ou conjugales, ainsi que la non-investiture électorale, par leur parti, des candidats sous le coup d'une enquête judiciaire pour de tels faits.
Elles demandent aussi l'ouverture d'enquêtes internes par les partis politiques sur tous les faits dénoncés et rapportés de violences sexuelles, indépendamment de l'enquête judiciaire.

Enfin, ces associations militent pour un allongement de la durée de prescription en matière de harcèlement sexuel, aujourd'hui de trois ans.

Des dizaines de féministes françaises ont réclamé mercredi devant l'Assemblée nationale le départ du député écologiste Denis Baupin, visé par des accusations d'agressions sexuelles, l'allongement du délai de prescription en la matière mais surtout la "fin de l'impunité et de l'omerta".
"Quand une femme dit non, c'est non", scandaient les militantes, parmi d'autres slogans comme "la...