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Salam : Le Liban refuse catégoriquement la naturalisation des réfugiés syriens

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a réaffirmé jeudi que le Liban refusait catégoriquement la naturalisation des réfugiés. Il a exprimé son opposition aux "tentatives de modifier par la force les réalités politiques dans les pays arabes".

"L'absence d'aide dans le dossier des réfugiés syriens pourrait conduire à la déstabilisation du pays", a déclaré M. Salam à Istanbul, en Turquie, où il participe à la 13e conférence annuelle de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
"Le Liban refuse catégoriquement la naturalisation des réfugiés syriens. Nous appelons le monde musulman a nous aider face au fardeau des réfugiés", a-t-il ajouté.

Il y a plusieurs jours, M. Salam avait dénoncé l'agitation du spectre de l'implantation des réfugiés syriens au Liban par le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil. Ce dernier avait estimé lors de la visite au Liban du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que la communauté internationale cherchait à favoriser cette implantation.

Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué que "les pays du Golfe se sont plaints des ingérences extérieures". "Nous refusons toutes les tentatives de modifier par la force les réalités politiques dans les pays arabes", a-t-il souligné.

En marge de la réunion, le roi Salmane d'Arabie Saoudite et Tammam Salam ont eu un aparté. Aucun détail sur ce qu'ont pu échanger les deux dirigeants n'a filtré. Cette rencontre intervient sur fond de crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe, avec à leur tête l'Arabie saoudite. Riyad accuse le gouvernement libanais de favoriser son rival iranien, sous la pression du Hezbollah. Le parti chiite a récemment été classé "groupe terroriste" par les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et ceux de la Ligue arabe.

Sur un autre plan, le chef du gouvernement a exprimé une fois de plus l'espoir que l'élection présidentielle se tienne prochainement "pour qu'enfin, un chef de l’État chrétien maronite représente le Liban devant les instances internationales au nom du pays de la coexistence".

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a réaffirmé jeudi que le Liban refusait catégoriquement la naturalisation des réfugiés. Il a exprimé son opposition aux "tentatives de modifier par la force les réalités politiques dans les pays arabes".
"L'absence d'aide dans le dossier des réfugiés syriens pourrait conduire à la déstabilisation du pays", a déclaré M. Salam à Istanbul,...