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Meurtre dans un palace parisien: l'accusé britannique assure qu'il ne voulait pas tuer

Un homme d'affaire britannique, Ian Griffin, rejugé en appel à Paris pour le meurtre particulièrement violent de sa compagne polonaise dans un palace parisien en 2009, a assuré lundi qu'il n'avait pas voulu la tuer.

L'accusé, âgé en 46 ans, qui se déplace en fauteuil roulant à la suite d'une grave maladie neurologique contractée en prison, avait été condamné en première instance, en décembre 2014, à 20 ans de réclusion pour le meurtre de Kinga Wolf, une femme d'affaires de 36 ans.
"Je conteste", a-t-il lancé au premier jour de son procès en appel devant la cour d'assises d'Evry, au sud de Paris, après la lecture de l'acte d'accusation. "C'est l'intention que je conteste", a-t-il ajouté par l'intermédiaire d'une interprète, invité à préciser ses propos.

La découverte le 26 mai 2009 par un agent de sécurité du corps massacré de la victime immergé dans la baignoire d'une suite du Bristol, un hôtel cinq étoiles du quartier très huppé du palais de la présidence française, avait ému en France et au-delà.

L'autopsie a démontré que la victime avait subi un calvaire: plusieurs fractures, une hémorragie interne massive, des contusions du pancréas. Dans la chambre, d'importantes traces de sang avaient été retrouvées, ainsi que des meubles renversés, des câbles électriques arrachés, témoignant d'un épisode de grande violence.

La veille du crime, Ian Griffin avait quitté le palace au volant de sa Porsche en laissant sur la porte de la chambre l'écriteau "ne pas déranger". Interpellé en Angleterre le 1er juin 2009, une semaine après sa fuite, il s'était réfugié chez un ami, et affirmé ne pas se souvenir des faits.

A l'ouverture du procès, la cour a écouté Ian Griffin raconter d'une voix polie son enfance dans le nord de l'Angleterre. Issu d'une famille aisée, il quitte l'école sans diplôme mais monte des affaires florissantes grâce au soutien familial.

La suite des débats devrait aborder ses "gros" problèmes avec l'alcool, son addiction aux antidépresseurs, ainsi que la relation fusionnelle et houleuse qu'entretenait le couple, sur fond d'alcool et d'antidépresseurs.
Après une première relation en 2001, le couple avait renoué environ un an avant la mort de la jeune femme.
Elle, une séduisante femme d'affaires polonaise qui affichait une brillante réussite professionnelle à la tête d'une société d'exportation de légumes. Lui, un businessman touche-à-tout qui, selon certains, vivait à ses crochets.

D'après ses proches, elle évoquait souvent les violences qu'elle subissait de la part de son compagnon. Mais selon Ian Griffin, c'est au contraire elle qui était sujette à des crises de violences.
Le procès est prévu jusqu'au lundi 11 avril. Ian Griffin risque 30 ans de réclusion

Un homme d'affaire britannique, Ian Griffin, rejugé en appel à Paris pour le meurtre particulièrement violent de sa compagne polonaise dans un palace parisien en 2009, a assuré lundi qu'il n'avait pas voulu la tuer.
L'accusé, âgé en 46 ans, qui se déplace en fauteuil roulant à la suite d'une grave maladie neurologique contractée en prison, avait été condamné en première instance,...