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Iran : un conservateur dénonce une aide occidentale aux réformistes

Le chef du système judiciaire iranien a accusé dimanche les réformistes d'avoir oeuvré avec les puissances occidentales pour empêcher les conservateurs d'obtenir des sièges à l'Assemblée des experts lors des élections qui ont eu lieu en Iran vendredi.

L'ayatollah Sadegh Amoli Larijani, nommé en 2009 à la tête de la justice iranienne, a estimé que les réformistes s'étaient entendus "avec des officines médiatiques américaines et anglaises" pour empêcher certains candidats d'accéder à cette instance religieuse de 88 membres chargée de désigner le guide suprême de la révolution islamique.

Le camp réformiste, incarné par le président Hassan Rohani, semble promis à une victoire politique sans appel si l'on en croit les premiers résultats officiels.

Rohani et l'ancien président Akbar Hashemi Rafsandjani, autre réformateur de longue date, sont en tête du scrutin pour cette assemblée stratégique dont la couleur politique influera son l'orientation diplomatique du pays.

"Est-ce que ce type de coordination avec des étrangers afin d'écarter ces personnalités de l'Assemblée des experts est dans l'intérêt du régime ?" s'interroge Larijani dans un communiqué.

L'ayatollah Ali Khamenei, actuel guide de la révolution, s'est contenté pour sa part de saluer la forte participation des électeurs aux deux scrutins organisés vendredi.

"Je salue la sagesse et la détermination de la nation iranienne et j'espère que le nouveau parlement agira avec responsabilité à l'égard du peuple et de Dieu", a dit le dirigeant dans un communiqué.

Khamenei n'a pas commenté directement les premiers résultats de ces élections qui doivent également désigner les 290 membres du parlement.

Le chef du système judiciaire iranien a accusé dimanche les réformistes d'avoir oeuvré avec les puissances occidentales pour empêcher les conservateurs d'obtenir des sièges à l'Assemblée des experts lors des élections qui ont eu lieu en Iran vendredi.
L'ayatollah Sadegh Amoli Larijani, nommé en 2009 à la tête de la justice iranienne, a estimé que les réformistes s'étaient entendus...