Un haut gradé des Gardiens de la révolution, l'unité d'élite de l'armée iranienne, a été tué en Syrie, le quatrième depuis près d'un mois, a annoncé mardi l'agence de presse Fars, proche des conservateurs.
Le colonel Ezzatollah Souleimani a été tué alors qu'il était "en mission de conseil" lors de l'opération "Terrible vengeance" à Alep, la grande ville du nord de la Syrie. Depuis samedi, les médias à Téhéran ont annoncé la mort de cinq Iraniens en Syrie, ce qui porte leur nombre à une vingtaine depuis le 9 octobre.
Parmi eux figure un des hauts commandants des Gardiens de la révolution, le général Hossein Hamedani, héros de la guerre Iran-Irak (1980-1988), tué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la région d'Alep.
Deux colonels, Farshad Hasounizadeh et Hamid Mokhtarband, ont également été tués quelques jours après.
Téhéran soutient activement le régime du président syrien Bachar al-Assad depuis le début en 2011 de la révolte qui a dégénéré en guerre civile, faisant plus de 240.000 morts. L'Iran n'envoie officiellement pas de soldats en Syrie, mais seulement des "conseillers" membres des Gardiens de la révolution. Sous leur commandement combattent des miliciens chiites du Hezbollah libanais, ainsi que des "volontaires" iraniens, irakiens et afghans.
Le colonel Ezzatollah Souleimani a été tué alors qu'il était "en mission de conseil" lors de l'opération "Terrible vengeance" à Alep, la grande ville du nord de la Syrie....
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