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Libye: un ministre enlevé par un groupe armé à Tripoli (officiel)

Le ministre du Plan des autorités installées dans la capitale libyenne a été enlevé par un groupe armé, a dénoncé mardi une commission du Parlement non reconnu basé à Tripoli, qui accuse aussi ce même groupe d'avoir attaqué la présidence du gouvernement.

La commission "Sécurité et défense" du Congrès général national (GNC), instance législative des autorités non reconnues par la communauté internationale, a "fermement condamné l'enlèvement de M. Mohamad al-Gaddar, par un groupe armé rattaché au ministère de l'Intérieur" du même gouvernement, sans donner de précision sur la date de la disparition du ministre ou sur les ravisseurs.

La commission a également dénoncé "avec force l'assaut armé contre le siège de la présidence du gouvernement par ce groupe armé qui, au contraire, devrait être responsable de la sécurité de la capitale". Elle a appelé "les forces vives de la révolution et les organes de sécurité à assumer pleinement leurs responsabilités pour défendre et assurer la sécurité de la capitale".

Pour sa part, un porte-parole de la coalition de milices Fajr Libya, qui contrôle Tripoli, a indiqué à l'AFP que le ministre Mohamad al-Gaddar avait été enlevé lundi dans la capitale et qu'il n'avait toujours pas été relâché.
Selon cette même source, le périmètre du siège de la présidence du gouvernement, situé dans un quartier résidentiel du centre-ville, a été le théâtre de tirs sporadiques dans la nuit de lundi à mardi, sans plus de précisions.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 et deux autorités politiques se disputent le pouvoir depuis 2014, celle à Tripoli et l'autre, la seule reconnue internationalement, basée dans l'est du pays.

Au terme de près d'une année de négociations, l'émissaire de l'ONU Bernardino Leon était parvenu début octobre à arracher un accord sur un gouvernement d'union nationale aux représentants des parties en conflit.
Mais le parlement de Tripoli et le parlement internationalement reconnu ont tour à tour rejeté cet accord.

Le ministre du Plan des autorités installées dans la capitale libyenne a été enlevé par un groupe armé, a dénoncé mardi une commission du Parlement non reconnu basé à Tripoli, qui accuse aussi ce même groupe d'avoir attaqué la présidence du gouvernement.
La commission "Sécurité et défense" du Congrès général national (GNC), instance législative des autorités non reconnues...