Le leader du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt a assuré au quotidien as-Safir paru mardi qu'il n'a pas d'inconvénient que le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, devienne président de la République.
"Son élection ne changera rien aux crises libanaises parce que les prérogatives du président de la République sont limitées", a déclaré M. Joumblatt. "Mais la communauté sunnite en général n'accepte pas Aoun, tout comme la communauté chiite n'accepte pas (le chef des Forces libanaises Samir) Geagea", a-t-il poursuivi.
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. La vingt-neuvième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir mercredi dernier, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une trentième séance a été fixée au 21 octobre.
"Son élection ne changera rien aux crises libanaises parce que les prérogatives du président de la République sont limitées", a déclaré...
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