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Clinton défend l'accord sur le nucléaire iranien, imparfait mais "fort"

Hillary Clinton, favorite du camp démocrate dans la course à la Maison Blanche, a vigoureusement défendu mercredi l'accord sur le nucléaire iranien, un texte imparfait mais "fort" qui devra, a-t-elle martelé, être appliqué avec fermeté et vigilance.

A la tête de la diplomatie américaine de 2009 à 2013, Hillary Clinton a joué un rôle central dans la mise en place de la politique de l'administration Obama vis-à-vis de Téhéran, mélange de fermeté et de main tendue. Elle a en particulier été en première ligne dans l'adoption en 2010 à l'Onu d'une série de sanctions économiques particulièrement pénalisantes pour l'Iran.

Dès la signature de l'accord, le 14 juillet à Vienne, entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), la candidate démocrate avait exprimé son soutien au texte qui prévoit de limiter au nucléaire civil le programme iranien en échange d'une levée progressive des sanctions internationales qui étranglent son économie.

"Est-il parfait? Bien sûr que non. Aucun accord de ce type ne l'est jamais. Est-il fort? Oui", a déclaré l'ancienne secrétaire d'Etat lors d'une allocution à la Brookings Institution, dans le centre de Washington. "Il bloque toutes les voies de l'Iran vers la bombe".
"Soit nous avançons sur la voie de la diplomatie (...) soit nous nous engageons sur une voie plus dangereuse menant à un avenir plus incertain et plus risqué", a-t-elle résumé, affirmant sa conviction que cet accord était aussi un développement positif pour la sécurité d'Israël.

Les républicains, vent debout contre un accord qu'ils jugent dangereux, ont tenté en vain de rallier suffisamment d'élus démocrates pour faire barrage au texte au Congrès.
Reprenant largement la position mise en avant par l'administration Obama depuis plusieurs mois, Mme Clinton a martelé que son message à l'Iran serait sans ambiguïté: "Les Etats-Unis ne vous laisseront jamais acquérir l'arme nucléaire".

Evoquant la possibilité de réinstaurer des sanctions de manière unilatérale si nécessaire, la candidate démocrate a aussi assuré qu'elle n'hésiterait pas à agir militairement si Téhéran essayait de développer l'arme nucléaire. "Il n'y a absolument aucune raison de faire confiance à l'Iran", a-t-elle encore ajouté.
"Le président Obama et moi-même...": à plusieurs reprises, la candidate démocrate, qui a parfois affiché ses désaccords avec le président en matière de politique étrangère, a pris soin de souligner que l'accord signé à Vienne était l'aboutissement d'une politique à laquelle elle avait été étroitement associée.

La candidate démocrate, beaucoup plus à l'aise lorsqu'elle s'exprime sur la diplomatie internationale que sur l'affaire de ses emails qui empoisonne sa campagne, a par ailleurs suggéré l'organisation d'une réunion d'urgence à l'Onu sur les réfugiés syriens, à l'image de ce qui avait été fait après le tremblement de terre en Haïti en 2010, pour pousser tous les pays à prendre des engagements fermes.

Hillary Clinton, favorite du camp démocrate dans la course à la Maison Blanche, a vigoureusement défendu mercredi l'accord sur le nucléaire iranien, un texte imparfait mais "fort" qui devra, a-t-elle martelé, être appliqué avec fermeté et vigilance.A la tête de la diplomatie américaine de 2009 à 2013, Hillary Clinton a joué un rôle central dans la mise en place de la politique de...