Le bloc parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi les manifestants contre la classe politique à ne pas généraliser leurs accusations de corruption à l'encontre des dirigeants.
"Le cri qui s'élève contre la corruption est un droit consacré par la loi, et nous soutenons les demandes du peuple, mais il ne faut pas généraliser les accusations de corruption en englobant tous les dirigeants", a estimé le député Hassan Fadlallah, dans un communiqué lu à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc.
Mardi, des activistes du collectif "Vous Puez" ont occupé durant plusieurs heures les locaux du ministère de l'Environnement au centre-ville, réclamant la démission du ministre Mohammad Machnouk. Ils avaient ensuite été délogés par la force par la police anti-émeute.
Le bloc du Hezbollah a par ailleurs salué l’initiative du dialogue proposé par le président de la Chambre Nabih Berry, et qui devra se tenir le 9 septembre. Il a également insisté sur la nécessité d'"accepter le principe de la participation réelle, en accordant aux parties concernées leurs droits, notamment au Courant patriotique libre" (CPL) de Michel Aoun.
"Le cri qui s'élève contre la corruption est un droit consacré par la loi, et nous soutenons les demandes du peuple, mais il ne faut pas généraliser les accusations de corruption en englobant tous les...
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