Les "forces islamiques" du camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué (Liban-sud) ont affirmé leur opposition aux manifestations armées dans l'agglomération qui connaît un regain de tension depuis plusieurs jours, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle) citant un communiqué publié mercredi.
Mardi soir, un milicien du Fateh et un marchand de jus de fruits ont été tués dans des affrontements. Ces violences ont eu lieu trois jours après l'assassinat d'un responsable du mouvement palestinien, Talal al-Ourdouni, tué par balles par des assaillants non identifiés alors qu'il marchait dans le camp.
"Les forces islamiques (...) ont établi des contacts avec toutes les factions et tous les responsables à l'intérieur du camp (...) en vertu de quoi il a été décidé de retirer les éléments armés des rues et d'interdire tout usage d'armes à feu ou autres manifestations armées", ajoute le communiqué.
Il convient enfin de signaler que les proches de Diab Mohammad, tué la veille, ont bloqué la rue Safsaf à l'intérieur du camp, en guise de protestation.
Mardi soir, un milicien du Fateh et un marchand de jus de fruits ont...
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