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Ankara continue à soutenir l'EI, selon un dirigeant chiite irakien

Un influent dirigeant des forces paramilitaires chiite en Irak, Hadi al-Ameri, a affirmé lundi qu'il ne voyait pas de changement dans la position d'Ankara vis-à-vis du groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI), en dépit d'une offensive aérienne turque.

"Je pense que les (frappes) que la Turquie a lancées étaient destinées à soutenir Daech" (acronyme arabe de l'EI, a déclaré M. Ameri, chef de la force Hachd al-Chaabi (les Unités de mobilisation populaire). Le gouvernement irakien a fait appel à cette coalition de groupes paramilitaires à majorité chiite pour l'aider à reprendre des zones aux mains de l'EI.
Selon lui, "la Turquie soutient toujours l'EI" comme le montrent ses bombardements dans le nord de l'Irak des bases arrières du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), eux-mêmes ennemis de l'EI.
Pour M. Ameri, "La Turquie n'a pas changé de position. Elle mène des opérations contre le PKK qui aide les Kurdes à combattre Daech en Syrie", a ajouté M. Ameri.

Le dirigeant chiite s'exprimait après une rencontre à Bagdad entre le chef de la diplomatie irakienne Ibrahim al-Jaafari et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.
La Turquie, longtemps accusée de complaisance vis-à-vis des organisations radicales en lutte contre le régime de Damas, a lancé ces derniers jours une offensive aérienne contre l'EI en Syrie après un attentat suicide dans le sud de son territoire (32 morts) et une attaque jihadiste contre un poste frontalier de l'armée turque.
Dans la foulée, la Turquie s'est attaquée aux rebelles kurdes, prenant le risque de faire voler en éclats la fragile trêve qui régnait depuis deux ans.

Lundi, un responsable militaire américain a déclaré que les Etats-Unis et la Turquie avaient décidé de travailler conjointement à débarrasser le nord de la Syrie, le long de la frontière turque, du groupe EI.
Avant ses entretiens à Bagdad, le chef de la diplomatie iranienne a rencontré, dans la ville sainte de Najaf, l'ayatollah Ali al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, et évoqué avec lui l'accord sur le nucléaire conclu entre l'Iran et les grandes puissances.
M. Zarif s'était rendu auparavant au Koweït et au Qatar, où il a évoqué l'accord sur le nucléaire qui suscite l'inquiétude des pays du Golfe, avec à leur tête l'Arabie saoudite.

Un influent dirigeant des forces paramilitaires chiite en Irak, Hadi al-Ameri, a affirmé lundi qu'il ne voyait pas de changement dans la position d'Ankara vis-à-vis du groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI), en dépit d'une offensive aérienne turque."Je pense que les (frappes) que la Turquie a lancées étaient destinées à soutenir Daech" (acronyme arabe de l'EI, a déclaré M....