Et on reparle du retour de Bücker...

Selon les dernières nouvelles, le staff technique du Nejmeh n'est toujours pas en place après la cascade de démissions et limogeages survenue à la fin de la saison dernière. On (re)parle même du retour de l'Allemand Theo Bücker sur le banc de touche de l'équipe, après toutes les gaffes, déclarations inopportunes et comportements ridicules dont ce dernier avait été l'auteur...
La dernière frasque en date de l'Allemand remonte à quelques semaines, lors de la finale de la Coupe du Liban à l'issue de laquelle le Nejmeh, pourtant grandissime favori, s'inclinait finalement le plus logiquement du monde 2-1 face à une équipe de Tripoli beaucoup plus homogène et combative. Bücker n'avait rien trouvé de mieux à la fin de la rencontre, que de s'abstenir de recevoir sa médaille d'argent et refuser de serrer la main du président de la Fédération libanaise de football, Hachem Haïdar.
Un bel exemple de fair-play pour la génération future...
La direction du club a été obligée de s'excuser publiquement auprès de M. Haïdar, et de dépêcher à cet effet aux locaux de la FLF une délégation officielle comprenant le président du club Mohammad Amine Daouk et son secrétaire général Saïd Itani pour réparer les dégâts commis par l'inénarrable Allemand. Bücker a été limogé suite à cet incident, mais apparemment le club songe sérieusement à revenir sur sa décision et à le réintégrer au poste d'entraîneur.
Finalement, ceux qui auront surnommé Bücker le « sorcier allemand » ne se seront pas trompés : l'homme est parvenu à se fondre dans le paysage libanais, personne ne peut s'en défaire malgré des résultats en dents de scie partout où il est passé, des propos parfois à la limite de l'indécence envers le Liban et les Libanais, un salaire de président, et surtout rien de nouveau sur le plan des techniques nouvelles à apprendre aux joueurs locaux tant l'homme s'est implanté dans la durée à Beyrouth, ce qui ne lui donne même plus l'aura du sauveur étranger venu nous éclairer avec sa science et son expérience internationale. De la pure magie vous dit-on...