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Agenda - Interview

Ramadaniyat au Biel, tout un programme

Musique, cuisine, défilés de mode, conférences et jeux pour enfants se bousculent, offrant jusqu'au samedi 4 juillet un programme varié dans le cadre d'un festival organisé pour le ramadan.

Le festival a été inauguré hier en présence de Mme Lama Salam, et d'un grand nombre de ministres et d'officiels.

Le festival Ramadaniyat s'est ouvert hier au Biel en présence des ministres du Tourisme, Michel Pharaon, de l'Environnement, Mohammad Machnouk, et des Affaires sociales, Rachid Derbas, des députés Ammar Houri, Jean Oghassabian et Mohammad Kabbani, du mohafez Ziad Chbib et d'un grand nombre d'officiels aux côtés des organisateurs, Fouad et May Makhzoumi.
Quelques questions à la présidente du festival, Hoda Kaskas :

Votre festival cherche-t-il à promouvoir des valeurs humaines ?
Sûrement. Ce festival aspire à mettre en valeur toutes les vertus de ce mois sacré. Notre message est le suivant : partageons, tout en promouvant les valeurs de solidarité, de tolérance, de fraternité, d'amour et de paix.

Quel est le thème principal de cet événement ?
Cette année, c'est la nostalgie du vieux Beyrouth. Le Biel sera une projection des vieux souks de Beyrouth et nous invitons les gens à se promener dans les rues de leur histoire, à revivre les souvenirs de leur enfance et à être témoins d'une véritable expérience du bon vieux temps.

Pourquoi avoir mélangé mode, culture, cuisine et divertissement dans un seul événement ?
Pourquoi pas ? Nous avons refaçonné l'ambiance d'une certaine décennie avec tous ses éléments. Nous nous focalisons sur un mode de vie où tous les éléments sont interdépendants, qui reflète notre identité, et met en évidence l'optimisme, la clairvoyance, la diversité et la joie de nos attraits libanais.

S'il fallait mettre en lumière un seul événement de toute la programmation, celui qu'il ne faut absolument pas rater, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?
Le seul fait de se promener dans cette configuration sophistiquée est une expérience en soi à ne pas manquer ; il y a tellement d'attractions durant ce festival. Ceux qui n'ont jamais vu le « hakawati » ou bien le derviche tourneur ne doivent pas manquer cette animation. Quant aux amateurs d'art, ils ne doivent pas manquer l'exposition de l'art islamique, ainsi que le musée du timbre et la terrasse nostalgie. Enfin, les amoureux de la mode ne manqueront pas le défilé des abayas, et les personnes désireuses de découvrir le monde viendront se mêler chaque jour aux artistes originaires du Mexique, d'Indonésie, de Turquie, d'Espagne et d'autres parties du globe.

Que diriez-vous des spectacles prévus ? À qui s'adressent-ils ?
Ils s'adressent à toutes les catégories d'âge, mais plus important encore, les spectacles ont été spécifiquement choisis pour attirer en même temps tous les membres d'une famille, et c'est précisément l'objectif de ce festival. Nous cherchons à créer un environnement où grands-parents, parents et enfants peuvent s'asseoir ensemble tout en contemplant un spectacle qui leur est propre. Dans cette mondialisation actuelle, nous perdons ces moments de convivialité, mais ce festival a réuni le passé avec le présent, le traditionnel avec le moderne, le classique avec la pop, l'artisanat avec la technologie, afin de favoriser la transmission de ce message à tout le monde.

Le festival Ramadaniyat s'est ouvert hier au Biel en présence des ministres du Tourisme, Michel Pharaon, de l'Environnement, Mohammad Machnouk, et des Affaires sociales, Rachid Derbas, des députés Ammar Houri, Jean Oghassabian et Mohammad Kabbani, du mohafez Ziad Chbib et d'un grand nombre d'officiels aux côtés des organisateurs, Fouad et May Makhzoumi.Quelques questions à la...