Rechercher
Rechercher

Économie

Rassurée par les marchés, la BCE se tient prête à réagir

La Banque centrale européenne (BCE) est prête à utiliser l'assouplissement quantitatif (QE) et les opérations monétaires sur titre (OMT), pour apaiser les marchés s'ils réagissent fortement à une aggravation de la crise grecque, affirme Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE.
Il estime, dans un entretien publié aujourd'hui par le quotidien français Les Échos, que la réaction des marchés a été « relativement modérée » et « montre la résilience de la zone euro à des chocs extérieurs » mais il appelle à la vigilance. « Si des risques survenaient, nous nous tenons prêts à utiliser les instruments dont nous disposons – le QE et l'OMT – (voire) de nouveaux instruments », affirme-t-il aux Échos, n'excluant plus une sortie de la Grèce de la zone euro.
Créées en 2012, au plus fort de la crise de la dette dans la zone euro, les OMT consistent pour la BCE à racheter de la dette souveraine sur le marché secondaire à condition que le pays concerné en fasse la demande et soit lié par un programme d'assistance financière de l'UE. La BCE n'a encore jamais utilisé cet instrument alors qu'elle a lancé en mars un programme d'assouplissement quantitatif à hauteur de 60 milliards de titres souverains, obligations sécurisées et ABS par mois jusqu'en septembre 2016.
« Nous avons déjà dit que nous étions prêts à faire plus en matière de politique monétaire si nécessaire (...). La Cour européenne de justice a validé le dispositif OMT (et) a estimé que la BCE devait bénéficier de larges modalités d'appréciation pour choisir ses instruments », explique M. Cœuré.
Selon lui, l'exposition de la BCE à la Grèce en cas de défaut est de 116 milliards d'euros pour les prêts accordés par l'Eurosystème aux banques grecques et de près de 20 milliards pour l'encours du programme de rachat de dettes décidé en 2010.

La Banque centrale européenne (BCE) est prête à utiliser l'assouplissement quantitatif (QE) et les opérations monétaires sur titre (OMT), pour apaiser les marchés s'ils réagissent fortement à une aggravation de la crise grecque, affirme Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE.Il estime, dans un entretien publié aujourd'hui par le quotidien français Les Échos, que la réaction...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut