Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Les forces irakiennes n'auraient pas dû se retirer de Ramadi (Premier ministre)

Le retrait en mai des forces gouvernementales de Ramadi, permettant au groupe Etat islamique (EI) de prendre le contrôle de cette ville de l'ouest de l'Irak, n'était pas "autorisé", a déclaré samedi le Premier ministre Haidar Al-Abadi.

"Le retrait des forces de la capitale de la province d'Al-Anbar (ouest) n'avait pas été ordonné, les ordres exigeaient le contraire. Les soldats auraient dû résister, et s'ils l'avaient fait, nous n'aurions pas perdu Ramadi", a affirmé M. Abadi lors d'une intervention télévisée.

Ramadi est tombée entre les mains des jihadistes le 17 mai après la débâcle des forces irakiennes, représentant un sérieux revers pour Bagdad et ses alliés qui avaient précédemment regagné du terrain dans deux provinces au nord de la capitale. A la mi-juin, un général de brigade britannique avait estimé que la ville était tombée parce qu'un commandant de l'armée irakienne avait donné l'ordre à ses hommes de s'en retirer.
"S'il avait choisi de rester, il serait encore là-bas aujourd'hui", avait dit à Bagdad Christopher Ghika, en référence au commandant des opérations à Al-Anbar.

Après la prise de Ramadi, M. Abadi avait promis la reprise rapide de la ville dont la reconquête est considérée comme l'une des priorités par Bagdad.

Le retrait en mai des forces gouvernementales de Ramadi, permettant au groupe Etat islamique (EI) de prendre le contrôle de cette ville de l'ouest de l'Irak, n'était pas "autorisé", a déclaré samedi le Premier ministre Haidar Al-Abadi.
"Le retrait des forces de la capitale de la province d'Al-Anbar (ouest) n'avait pas été ordonné, les ordres exigeaient le contraire. Les soldats auraient...