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Sport

Lauvergne a fait un apprentissage express à Denver

Le pivot des Denver Nuggets, le Français Joffrey Lauvergne (à gauche), en attente avec l’ailier des Phoenix Suns, Marcus Morris, lors du match NBA, le 25 février 2015 à Denver (Colorado).

Deux mois à peine après son arrivée en NBA, Joffrey Lauvergne va disputer son dernier match de la saison avec les Denver Nuggets qui ne participeront pas aux play-offs pour la seconde année consécutive.
En quelques semaines, l'ancien Chalonnais a pu se faire une idée de la Ligue nord-américaine, le championnat le plus relevé de la planète, avec ses bonnes et mauvaises surprises, avant d'y revenir la saison prochaine.
« J'ai beaucoup joué au début, moins après le changement de coach, mais de toute façon, je suis venu ici pour préparer la saison prochaine », explique le pivot qui a déjà connu deux entraîneurs en deux mois et va en connaître un troisième la saison prochaine puisque les dirigeants de Denver veulent recruter une pointure.
Lauvergne, 23 ans, avait tapé dans l'œil de Brian Shaw qui l'avait vu notamment jouer durant la Coupe du monde 2014.
Lors de ses quatre premiers matches, son temps de jeu atteint 22,5 minutes par match, ce qui est énorme pour un « rookie » qui plus est étranger.
Il débute même un match contre Utah où il compile des statistiques intéressantes (9 pts, 8 rebonds et 3 passes) gâchées par trois balles perdues.
Mais le 3 mars, Shaw est limogé et remplacé par l'un de ses adjoints, Melvin Hunt.
« Pour moi, c'était dommage, mais l'équipe n'avait pas trop l'air d'avoir envie de jouer pour l'ancien coach. Dès que cela a changé, il y a eu une grosse différence », constate-t-il. Son temps de jeu plonge : il n'a plus, au mieux, que quelques minutes à se mettre sous la dent. « C'est frustrant, ce n'est pas expliqué, mais je comprends : en NBA, les coaches sont proches des joueurs, les joueurs les plus anciens passent toujours devant toi », analyse-t-il. Avant de se frotter mercredi à la meilleure équipe de NBA, Golden State, ses statistiques n'ont rien d'infamant : 3,7 points (38,6 % de réussite), 3,2 rebonds, 0,5 passe et 10,6 minutes de jeu par match.
Passé par l'Espagne – un mois à Valence en 2012 –, la Serbie et la Russie, Lauvergne a déjà un sacré vécu international, mais même s'il avait été prévenu par ses coéquipiers de l'équipe de France qui jouent en NBA, il a été surpris par les différences entre l'Europe et les États-Unis.

Impatient avant l'Euro 2015
Champion d'Europe en 2013 et médaillé de bronze lors de la Coupe du monde 2014, Lauvergne (37 sélections, 253 pts) attend avec impatience l'Euro qui a lieu notamment en France (5-20 sept). Mais sans aucun sentiment de revanche après une saison 2014-2015 compliquée en club, avec une expérience au Khimki Moscou qui a tourné court et des débuts NBA mitigés. « J'ai beaucoup de plaisir à jouer en équipe de France, j'ai toujours envie d'être bon, je n'ai rien à prouver à personne », conclut-il.

Deux mois à peine après son arrivée en NBA, Joffrey Lauvergne va disputer son dernier match de la saison avec les Denver Nuggets qui ne participeront pas aux play-offs pour la seconde année consécutive.En quelques semaines, l'ancien Chalonnais a pu se faire une idée de la Ligue nord-américaine, le championnat le plus relevé de la planète, avec ses bonnes et mauvaises...

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