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Moyen Orient et Monde - Tunisie

Démantèlement de l’essentiel de la « cellule terroriste » après l’attentat du Bardo

Au moins 23 suspects arrêtés, 4 restent en fuite.

Le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, lors de la conférence de presse, hier à Tunis. Fethi Belaid/AFP

La Tunisie a estimé hier avoir démantelé l'essentiel de la « cellule terroriste » responsable de l'attaque contre le musée du Bardo. « Vingt-trois personnes, dont une femme, qui constituaient une cellule terroriste, ont été arrêtées », a déclaré devant la presse le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, faisant état du démantèlement de « 80 % de cette cellule » impliquée dans l'attaque du musée. Toutes les personnes arrêtées sont des Tunisiens. Au moins deux Marocains, un Algérien et un Tunisien sont toujours en fuite. Ce dernier, Maher ben Mouldi Kaidi, est accusé d'avoir fourni les armes automatiques aux deux tireurs, selon la même source.
Par ailleurs, le chef de ce groupe a été arrêté et identifié comme « Mohammad Emine Guebli ». Mais le ministre a indiqué que « l'opération terroriste a été dirigée par le terroriste Lokmane Abou Sakhr », un chef jihadiste de nationalité algérienne considéré comme l'un des dirigeants de Okba ibn Nafaa, un groupe affilié à el-Qaëda et pourchassé par l'armée depuis plus de deux ans dans les montagnes frontalières de l'Algérie. Le ministère a remis en cause la revendication du groupe État islamique, estimant que ses rivaux d'el-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) ont en réalité commis l'attaque. Pour faire la propagande, la publicité, c'est l'État islamique qui a loué cet acte. Mais sur le terrain c'était Okba ibn Nafaa, membre d'el-Qaëda au Maghreb islamique, qui a organisé et commis ce crime, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohammad Ali Aroui. Aqmi n'a pas remis en cause la revendication de l'EI, sa première pour un attentat commis en Tunisie. Okba ibn Nafaa est responsable, selon les autorités, d'une multitude d'embuscades et d'attentats contre des militaires et des policiers, ayant fait une soixantaine de morts depuis fin 2012.
L'attaque du Bardo, qui a suscité une vive émotion dans le monde, est la première à atteindre des civils étrangers depuis 2002 et l'attentat contre la synagogue de la Ghriba à Djerba. La présidence tunisienne a décidé d'organiser une marche internationale « contre le terrorisme » à Tunis dimanche, sur le modèle de celle qui avait eu lieu à Paris après les attaques contre le journal Charlie Hebdo et un supermarché casher. Le chef de l'État français François Hollande a annoncé sa venue.

(Source : AFP)

La Tunisie a estimé hier avoir démantelé l'essentiel de la « cellule terroriste » responsable de l'attaque contre le musée du Bardo. « Vingt-trois personnes, dont une femme, qui constituaient une cellule terroriste, ont été arrêtées », a déclaré devant la presse le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, faisant état du démantèlement de « 80 % de cette cellule »...
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