L'opposition syrienne en exil a annoncé samedi qu'elle rejetait une invitation de la Russie pour participer à des discussions avec le régime le 6 avril à Moscou, mettant en garde contre une tentative de remettre Bachar al-Assad sur le devant de la scène.
La Coalition de l'opposition "a discuté de la lettre (d'invitation) transmise à la Coalition par le ministère russe des Affaires étrangères et a décidé de ne pas participer à 'Moscou 2'", lit-on dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Istanbul.
Une source de la Coalition a affirmé à l'AFP que l'invitation de la Russie, allié indéfectible de Damas, était "un grand développement car il s'agit d'une reconnaissance de la Coalition en tant qu'institution".
Mais "il n'y a pas de raison de participer à la rencontre de Moscou 2, surtout que nous percevons des tentatives de la part des alliés du régime notamment la Russie et l'Iran de remettre Assad sur le devant de la scène", a déclaré à l'AFP Anas al-Abdo, réaffirmant le refus de "toute transition politique dont ferait partie Assad".
Début mars, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov avait pourtant affirmé que la Coalition, principal mouvement de l'opposition en exil au régime de Bachar al-Assad envisageait de venir à Moscou, alors qu'elle n'avait pas participé à un premier round en janvier.
Fin janvier, des pourparlers entre une trentaine d'opposants et une délégation de Damas, n'avaient pas permis d'avancée concrète.
La réunion avait juste abouti à un accord de principe sur un texte appelé les "principes de Moscou": "respect de la souveraineté de la Syrie, de son unité et de son intégrité territoriale", "lutte contre le terrorisme international", "règlement de la crise syrienne par des moyens politiques et pacifiques conformément aux principes du communiqué de Genève du 30 juin 2012", rejet de toute ingérence étrangère et levée des sanctions.
Il s'agissait des premières discussions depuis l'échec des pourparlers de Genève II début 2014 dans le but de trouver une issue au conflit, qui a fait en quatre ans plus de 215.000 morts en Syrie.
M. Abdo s'est dit inquiet d'une tentative de passer outre ce qui avait été convenu à Genève et expliqué la décision de la Coalition de boycotter les discussions de Moscou par "l'absence d'un ordre du jour clair, l'absence d'un point de référence clair pour tout ce qui pourrait y être décidé et le refus de la Coalition de dialoguer avec le régime si ce n'est dans le cadre d'un processus de transition".
La Coalition de l'opposition "a discuté de la lettre (d'invitation) transmise à la Coalition par le ministère russe des Affaires étrangères et a décidé de ne pas participer à 'Moscou 2'", lit-on dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Istanbul.
Une source de la Coalition a affirmé à l'AFP que l'invitation de la Russie, allié indéfectible de Damas, était "un grand développement car il s'agit d'une reconnaissance de la Coalition en tant qu'institution".
Mais "il n'y a pas de raison de participer à la rencontre de Moscou 2, surtout que nous percevons des tentatives de la part des alliés du régime notamment la Russie et l'Iran de remettre Assad sur le devant de la scène", a déclaré à l'AFP Anas al-Abdo, réaffirmant le refus de "toute transition politique dont ferait partie Assad".
Début mars, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov avait pourtant affirmé que la Coalition, principal mouvement de l'opposition en exil au régime de Bachar al-Assad envisageait de venir à Moscou, alors qu'elle n'avait pas participé à un premier round en janvier.
Fin janvier, des pourparlers entre une trentaine d'opposants et une délégation de Damas, n'avaient pas permis d'avancée concrète.
La réunion avait juste abouti à un accord de principe sur un texte appelé les "principes de Moscou": "respect de la souveraineté de la Syrie, de son unité et de son intégrité territoriale", "lutte contre le terrorisme international", "règlement de la crise syrienne par des moyens politiques et pacifiques conformément aux principes du communiqué de Genève du 30 juin 2012", rejet de toute ingérence étrangère et levée des sanctions.
Il s'agissait des premières discussions depuis l'échec des pourparlers de Genève II début 2014 dans le but de trouver une issue au conflit, qui a fait en quatre ans plus de 215.000 morts en Syrie.
M. Abdo s'est dit inquiet d'une tentative de passer outre ce qui avait été convenu à Genève et expliqué la décision de la Coalition de boycotter les discussions de Moscou par "l'absence d'un ordre du jour clair, l'absence d'un point de référence clair pour tout ce qui pourrait y être décidé et le refus de la Coalition de dialoguer avec le régime si ce n'est dans le cadre d'un processus de transition".
L'opposition syrienne en exil a annoncé samedi qu'elle rejetait une invitation de la Russie pour participer à des discussions avec le régime le 6 avril à Moscou, mettant en garde contre une tentative de remettre Bachar al-Assad sur le devant de la scène.La Coalition de l'opposition "a discuté de la lettre (d'invitation) transmise à la Coalition par le ministère russe des Affaires...
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