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Moyen Orient et Monde

Amnesty appelle à la « libération immédiate » des journalistes d’al-Jazeera

La défense du journaliste australien de la chaîne al-Jazeera détenu en Égypte aux côtés de deux collègues demande qu'il soit expulsé de ce pays.
Pour rappel, l'affaire intervenait alors que l'Égypte et le Qatar, où est basé al-Jazeera, étaient à couteaux tirés depuis l'éviction de M. Morsi en juillet 2013 par M. Sissi, alors chef de l'armée. Trois employés de l'antenne anglophone de la chaîne, l'Australien Peter Greste, l'Égypto-Canadien Mohammad Fadel Fahmy et l'Égyptien Baher Mohammad, avaient été arrêtés fin décembre 2013. En juin, ils avaient écopé de sept à 10 ans de prison, une condamnation qui avait déclenché un tollé international. Nouveau rebondissement jeudi dernier, la justice égyptienne a ordonné un nouveau procès pour les trois accusés.
En attendant, l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a appelé à la « libération immédiate » des journalistes. Quant à la famille du détenu australien, elle compte s'appuyer sur un décret promulgué en novembre par le président égyptien autorisant l'extradition vers leur pays des étrangers condamnés à des peines de prison ou en instance de jugement. Selon un responsable du parquet, plusieurs alternatives sont sur la table : le chef de l'État peut donner son accord à une extradition sans attendre le nouveau procès qui pourrait s'ouvrir dans les 45 jours, ou accorder sa grâce mais seulement après le verdict du nouveau tribunal. Une autre option est que « le tribunal ordonne leur libération sous caution ».
Enfin, la famille de M. Fahmy a entamé des démarches similaires, mais le cas du journaliste égypto-canadien est plus complexe en raison de sa double nationalité. Mais pour la femme du troisième journaliste, Baher Mohammad, Jihan, une possible extradition de MM. Fahmy et Greste représenterait « une injustice » pour son époux qui ne possède pas d'autre nationalité.

La défense du journaliste australien de la chaîne al-Jazeera détenu en Égypte aux côtés de deux collègues demande qu'il soit expulsé de ce pays.Pour rappel, l'affaire intervenait alors que l'Égypte et le Qatar, où est basé al-Jazeera, étaient à couteaux tirés depuis l'éviction de M. Morsi en juillet 2013 par M. Sissi, alors chef de l'armée. Trois employés de l'antenne anglophone...
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