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Dialogue entre Riyad et Téhéran essentiel pour régler les conflits

Le règlement des conflits au Moyen-Orient face notamment face à la menace du groupe Etat islamique passe par l'instauration de mécanismes de dialogue régionaux, en premier lieu entre l'Arabie saoudite et l'Iran, ont estimé vendredi des ministres et des experts.

S'exprimant à l'ouverture de la 10ème édition annuelle du "Dialogue de Manama" organisé par l'Institut international d'études stratégiques (IISS), le ministre irakien des Finances Hoshyar Zebari a déploré qu'il n'y ait "pas de mécanisme" permanent de dialogue entre Riyad et Téhéran.
"Quand vous voulez faire baisser les tensions (au Moyen-Orient), cela doit passer par un dialogue entre l'Arabie saoudite et l'Iran", a-t-il dit lors de ce débat organisé conjointement par l'IISS et la chaîne de télévision Sky News Arabia.

En réponse à des questions sur des ingérences négatives prêtées à l'Iran dans plusieurs pays, M. Zebari a reconnu qu'il y avait "une influence iranienne en Irak", mais "nous faisons la différence entre influence et confiscation de la prise de décision".

Un chercheur iranien, Seyed Hossein Mousavian, ancien chef de la Commission des relations étrangères du Conseil suprême pour la sécurité nationale en Iran, a lui aussi estimé que le dialogue entre Téhéran et Riyad était "très important".
"L'absence de plateforme pour la coopération (régionale) fait grandement défaut", a dit M. Mousavian en plaidant en faveur d'un système de coopération qui inclurait l'Iran, l'Irak et les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman).

"Ce modèle n'est pas nouveau", a répondu le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khaled ben Ahmed Al Khalifa, en rappelant qu'il existait du temps du chah d'Iran.
Se prononçant également en faveur d'une plus grande coopération régionale, le ministre bahreïni a estimé que l'Iran devrait jouer un rôle "majeur" dans la surveillance maritime du Golfe. "Nous devons construire la confiance", mais cela doit "venir avec l'arrêt des ingérences".
"L'Irak peut être un pont" en vue de meilleures relations entre les Etats-Unis, l'Iran et les pays de la région, a affirmé M. Zebari, ajoutant toutefois: "personne ne nous a demandé de faire une médiation".

Le "Dialogue de Manama" se poursuivra jusqu'à dimanche en présence de délégations du monde entier, comprenant notamment des ministres de la Défense, des responsables militaires et des experts en matière de sécurité internationale.

Le règlement des conflits au Moyen-Orient face notamment face à la menace du groupe Etat islamique passe par l'instauration de mécanismes de dialogue régionaux, en premier lieu entre l'Arabie saoudite et l'Iran, ont estimé vendredi des ministres et des experts.S'exprimant à l'ouverture de la 10ème édition annuelle du "Dialogue de Manama" organisé par l'Institut international d'études...