Après une réunion avec le Conseil de sécurité, M. de Mistura a expliqué aux journalistes qu'il n'avait pas de plan de paix mais plutôt un "plan d'action" pour tenter de résoudre un conflit qui a entraîné le déplacement de quelque 6,5 millions de personnes.
L'émissaire a estimé que la ville d'Alep dans le nord de la Syrie pourrait être "une bonne candidate" pour ce type de zone.
"Cela devrait être une zone dans laquelle les combats seraient suspendus pour permettre une amélioration de l'aide humanitaire et pour que les gens sachent, qu'au moins dans ces endroits, il n'y aura pas de combats", a-t-il ajouté sans donner davantage de détails.
Alep, la capitale économique de la Syrie avant le début de la guerre en 2011, est divisée depuis l'été 2012 entre des secteurs contrôlés par le régime de Bachar al-Assad et les rebelles.
M. de Mistura qui a succédé cet été à Lakhdar Brahimi, sortait d'une réunion avec les 15 membres du Conseil de sécurité après avoir rendu visite à la Russie et à l'Iran, deux pays qui ont une grande influence sur le régime de Bachar al-Assad.
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