Le Front al-Nosra suspend sa menace de tuer le soldat libanais Ali Bazzal

Le Front al-Nosra a annoncé lundi via un communiqué publié sur un de ses comptes Twitter avoir décidé de suspendre sa menace de tuer le soldat libanais Ali Bazzal.

"Nous avons décidé de suspendre l'exécution du soldat otage Ali Bazzal", peut-on lire dans le communiqué où il est souligné que cette décision est une "contrepartie du retour au calme à Tripoli et du retour des sunnites de Tripoli à la vie normale". Cette décision, est-il encore écrit dans le communiqué, intervient après des contacts entre les jihadistes et le cheikh Moustapha Hojeiri, qui a lui-même coordonné avec le ministre Bou Faour et le cheikh Salem Rafeï, ce dernier ayant contacté les ministres de la Justice Achraf Rifi et de l'Intérieur Nouhad Machnouk.

Le week-end dernier, le Front al-Nosra avait menacé, à de multiples reprises, de tuer des soldats otages si les combats entre l'armée libanaise et les combattants islamistes ne cessaient pas à Tripoli, capitale du Liban-nord.

Dans le même communiqué le Front al-Nosra indique avoir été contacté par le médiateur qatari "pour poursuivre les négociations et relâcher les otages en échange de la libération d'islamistes détenus de manière abusive à Roumieh". "Nous sommes prêts à le recevoir à condition que tous les détails soient présentés aux médias", poursuit le Front al-Nosra.