Rechercher
Rechercher

Lifestyle

« La rançon de la gloire », entre rires et larmes, comme Charlot...

L’actrice et réalisatrice libanaise Nadine Labaki était hier à Venise pour la présentation du film « La rançon de la gloire ». Tiziana Fabi/AFP

L'histoire vraie de l'enlèvement du cercueil de Charlie Chaplin sert de prétexte à une comédie douce-amère, signée Xavier Beauvois, présentée hier en compétition à la Mostra de Venise et premier des quatre films français en lice pour le Lion d'or.
La rançon de la gloire revient sur un fait divers qui défraya la chronique à la fin des années 1970 : l'enlèvement, par deux réfugiés, du cercueil de Charlie Chaplin dans le cimetière du petit village suisse de Vevey, sur les bords du lac Léman. À peine sorti de prison, Eddy (Benoît Poelvoorde) retrouve son ami Osman (Roschdy Zem). Tous deux ont conclu un pacte : Osman accepte d'héberger Eddy dans son cabanon si ce dernier s'occupe de sa fille de sept ans pendant l'hospitalisation de sa mère. C'est la période des fêtes et Eddy est frustré de ne pas pouvoir offrir à son ami et à sa fille la Noël qu'ils méritent. À la télévision, on annonce la mort du grand Charlie Chaplin. Il lui vient alors une idée folle : pourquoi ne pas voler le corps de l'acteur mythique et demander une rançon à sa famille ? Avantage d'enlever un cadavre : nul besoin de le surveiller ou de le nourrir. Lumineux !
« En revoyant pour la énième fois Limelight de Chaplin, je me suis souvenu qu'on avait enlevé son cercueil pour demander une rançon et je me suis dit : "C'est un film" », a expliqué Xavier Beauvois. « J'ai pensé aussi à la comédie italienne pour transformer cette histoire assez sordide en un conte où Chaplin serait un génie, comme Aladin, qui exaucerait des vœux », a ajouté le réalisateur primé à Cannes en 2010.
Le duo de branquignols Poelvoorde-Zem fonctionne à merveille dans cette tragi-comédie qui est un hommage à Charlot, « l'ami des sans-abri, l'ami des pauvres », comme dit Eddy à son ami pour justifier leur forfait. Le film est aussi servi par la belle musique de Michel Legrand, qui mêle lyriquement ses notes à celles des films de Charlot. Plusieurs scènes ont été tournées au manoir de Ban, en Suisse, où l'acteur passa les 24 dernières années de sa vie.
« Je me souviens de cette époque pas très sympathique. (...) Quand on a retrouvé le cercueil de mon père dans un champ, à la lisière d'une forêt, au bord d'un canal, c'était absolument magnifique. Du coup, on a presque regretté qu'on l'ait retrouvé », a déclaré Eugène Chaplin, le fils de Charlie Chaplin, présent sur le Lido pour défendre le film.
Également présenté hier et en lice pour le Lion d'or, Ghesseha, de Rakhshan Bani-Etemad, la grande dame du cinéma iranien, qui revient sur les personnages qu'elle a décrits dans ses précédents films. Véritable pasionaria iranienne, la réalisatrice a su, par le biais de ses films, brosser des portraits saisissants des femmes iraniennes, de leur courage et des grands phénomènes de société de son pays. Ce dernier opus est composé de sept brefs épisodes, où la réalisatrice révèle le destin des protagonistes de ses films précédents. Les personnages sont des intellectuels ou de simples employés, mais tous ont en commun le fait d'être amoureux. Mères et enfants, maris et épouses, hommes et femmes tirent de leur passion la force de surmonter leurs difficultés.
(Source : AFP)

L'histoire vraie de l'enlèvement du cercueil de Charlie Chaplin sert de prétexte à une comédie douce-amère, signée Xavier Beauvois, présentée hier en compétition à la Mostra de Venise et premier des quatre films français en lice pour le Lion d'or.La rançon de la gloire revient sur un fait divers qui défraya la chronique à la fin des années 1970 : l'enlèvement, par deux réfugiés, du cercueil de Charlie Chaplin dans le cimetière du petit village suisse de Vevey, sur les bords du lac Léman. À peine sorti de prison, Eddy (Benoît Poelvoorde) retrouve son ami Osman (Roschdy Zem). Tous deux ont conclu un pacte : Osman accepte d'héberger Eddy dans son cabanon si ce dernier s'occupe de sa fille de sept ans pendant l'hospitalisation de sa mère. C'est la période des fêtes et Eddy est frustré de ne pas pouvoir offrir à...
commentaires (0) Commenter

Commentaires (0)

Retour en haut