À son arrivée à Bakou pour une tournée dans le Caucase, le président français Hollande a réagi fermement au référendum d'indépendance dans les fiefs prorusses de Donetsk et Lougansk dans l'Est ukrainien, dénonçant de « vraies-fausses » consultations « nulles et non avenues ». Pour lui, « la seule élection qui vaudra » en Ukraine sera l'élection présidentielle du 25 mai, « qui va permettre de désigner le président de toute l'Ukraine », la « seule autorité légitime » avec laquelle « les uns et les autres et notamment les Russes pourront discuter ». Si cette présidentielle ne pouvait se tenir en raison de « provocations », d'« empêchements » ou d'« intrusions », il « sera nécessaire de passer à un autre niveau de sanctions » contre Moscou, a-t-il de nouveau averti.
Après l'Azerbaïdjan, François Hollande se rendra aujourd'hui en Arménie puis demain en Géorgie. La France entend doper ses échanges économiques balbutiants avec ces trois ex-républiques soviétiques dont elle souhaite aussi encourager le rapprochement avec l'Union européenne, au grand dam de Vladimir Poutine qui entretient avec ces trois jeunes États des relations complexes et parfois conflictuelles.
Moyen Orient et Monde
Dans le Caucase, Hollande dénonce de « vraies-fausses » consultations « nulles et non avenues »
OLJ / le 12 mai 2014 à 00h00