Le président de l'Association des banques du Liban (ABL), François Bassil, a affirmé vendredi que l'approbation par les commissions parlementaires mixtes notamment de l'article sur la hausse des impôts sur les dépôts aura des répercussions négatives sur les épargnants et les prêts bancaires.
"La coordination entre le ministère des Finances, la Banque du Liban (BDL) et l'Association des banques du Liban (ABL) a assuré la stabilité monétaire et financière", a déclaré M. Bassil lors d'une conférence de presse.
"Cette stabilité a engendré une stabilité sociale et celle du pouvoir d'achat des Libanais. Les impôts proposés par les commissions auront des retombées négatives sur les épargnants libanais. Cette hausse des impôts aura aussi des répercussions sur tous les prêts, immobiliers, personnels et d'éducation dont les intérêts augmenteront", a-t-il ajouté.
Et de souligner que "ces impôts sont imposés dans des circonstances économiques difficiles. Ils constitueront un fardeau pour les ménages".
M. Bassil a rappelé que l'ABL et les banques n'ont pas lésiné sur les moyens de soutenir le Liban et les Libanais. "Les banques ont participé au financement du Haut comité de secours, soutenu le Liban durant la conférence de Paris II en octroyant un prêt sans intérêt de 3,2 milliards de dollars à l’État, et accordé un don de 2 millions de dollars à l'armée libanaise et d'autres à l'environnement", a-t-il dit.
"La coordination entre le ministère des Finances, la Banque du Liban (BDL) et l'Association...
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