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Liban

L’armée de plus en plus visée par les tirs à Tripoli

La situation s'est détériorée, hier, à Tripoli après une journée de calme précaire. Des obus ont été tirés sur les quartiers de Omari, le marché aux légumes et la mosquée al-Nassiri. L'armée a riposté.
Un homme, Ali Hussein Abdallah, a été grièvement blessé au cou alors qu'il se trouvait au marché des légumes. Et en soirée, les échanges de tirs ont repris entre Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen. Un homme, Khaled Zahreddine, a succombé à ses blessures. Parallèlement, un véhicule de l'armée a été visé par une bombe : trois militaires ont été blessés.
Par ailleurs, les habitants de Tripoli et du Akkar essayent de trouver une solution permanente aux routes insécurisées qui sont la ligne de mire des tireurs embusqués. Ainsi, ils empruntent de moins en moins la route internationale reliant le Liban à la Syrie et optent le plus souvent pour une similiroute appelée « maritime » qui traverse les champs de Beddaoui jusqu'à Tripoli.
En fin d'après-midi hier, les députés et les ministres de Tripoli et du Liban-Nord ont été reçus par le Premier ministre Tammam Salam, en présence de l'ancien président du Conseil, Nagib Mikati. Lors de cette réunion, les personnalités de Tripoli et du Liban-Nord ont appelé M. Salam à mettre en place un plan socio-économique pour le développement de la capitale du Liban-Nord et du Akkar et pour trouver une solution radicale aux problèmes auxquels fait face la ville. Le Premier ministre a d'ailleurs promis de tout faire pour mettre en place un plan global « pour la sécurité, l'économie et le développement » de la capitale du Liban-Nord.
De son côté, le Premier ministre a affirmé qu'il « refuse une paix consensuelle à Tripoli », soulignant l'importance de « faire appliquer la loi à toutes les parties en conflit ». « Il faut que Tripoli recouvre son véritable rôle de capitale du Liban-Nord. »
Par ailleurs, le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a estimé, à l'issue d'un entretien avec la députée Bahia Hariri, que « la situation à Tripoli est préoccupante » et qu'elle « annonce un danger imminent ». Il a également mis en garde contre « le danger que représentent les miliciens syriens qui sont arrivés au Liban venant de Yabroud », souhaitant que « la communauté internationale, notamment les pays arabes, soient à la hauteur de leurs responsabilités dans le dossier des réfugiés ».
De son côté, l'ancien ministre Fayçal Karamé, qui a reçu des délégations d'ouvriers et de commerçants de Tripoli, a appelé à ce que « la capitale du Liban-Nord soit une ville sans armes ». Il a dénoncé le fait que « les tirs ciblent de plus en plus l'armée libanaise », appelant à « préserver l'institution; cela vise à vider Tripoli de toute institution légale », a-t-il dit.

La situation s'est détériorée, hier, à Tripoli après une journée de calme précaire. Des obus ont été tirés sur les quartiers de Omari, le marché aux légumes et la mosquée al-Nassiri. L'armée a riposté.Un homme, Ali Hussein Abdallah, a été grièvement blessé au cou alors qu'il se trouvait au marché des légumes. Et en soirée, les échanges de tirs ont repris entre Bab...

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