Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Vol MH370

L’avion aurait-il disparu dans les montagnes pakistano-afghanes ?

À l’aéroport de Kuala Lumpur, un pan de mur a été réservé aux prières et messages de sympathie adressés aux passagers du vol MH370 disparu sans traces le 8 mars. Manan Vatsyayana / AFP

L'enquête autour du vol MH370 de Malaysia Airlines, disparu depuis le 8 mars, s'est centrée hier sur l'équipage du cockpit : le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah (53 ans), et son copilote, Fariq Abdul Hamid (27 ans).
La dernière communication orale émise depuis le poste de pilotage était : « Eh bien, bonne nuit ! » Ces quelques mots, énoncés de façon détendue, venaient en réponse aux contrôleurs annonçant à l'équipage que l'avion s'apprêtait à quitter l'espace aérien malaisien. Or « les investigations préliminaires suggèrent que c'est le copilote qui parlait », a affirmé hier soir le PDG de Malaysia Airlines, Ahmad Jauhari Yahya. Cette information pourrait se révéler capitale pour établir qui contrôlait l'appareil au moment où il a disparu des écrans radars, suite à ce que les autorités malaisiennes ont qualifié « d'acte délibéré ».
La désactivation du système qui permet d'échanger des informations entre l'appareil en vol et le centre opérationnel d'une compagnie aérienne est nécessairement le fait d'un pilote ou d'une personne initiée, selon les spécialistes. Le transpondeur, autre dispositif crucial, qui transmet les informations sur la position de l'appareil, a été de son côté délibérément désactivé deux minutes seulement après le message attribué au copilote.
Les données recueillies depuis lors permettent d'affirmer qu'il a changé de cap à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam et continué de voler pendant près de sept heures. « Il s'est passé quelque chose avec le pilote », a assuré à Washington le président de la commission de Sécurité intérieure à la Chambre des représentants, Michael McCaul, qui dit se fonder sur des rapports « de la sécurité intérieure, du contre-terrorisme et du renseignement ». Il a également émis l'hypothèse que l'avion ait été détourné et caché pour servir plus tard de « missile de croisière ».
Les recherches se concentrent maintenant sur deux corridors aériens : l'un qui va du nord de la Thaïlande à la frontière du Kazakhstan et du Turkménistan, l'autre de l'Indonésie vers le sud de l'océan Indien. L'Inde a rejeté l'idée que l'avion ait pu survoler son territoire pendant plusieurs heures sans être détecté. Côté pakistanais, on affirme également n'avoir rien remarqué de suspect dans le ciel. Le Kazakhstan et le Kirghizistan ont aussi fait savoir qu'aucun avion suspect n'avait pénétré leur espace aérien. Certains observateurs ont en outre avancé l'hypothèse que l'avion ait pu voler jusque dans les zones montagneuses à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan, servant de repaire aux talibans. Ces derniers ont toutefois nié toute implication dans la disparition de l'appareil.
(Source : AFP)

L'enquête autour du vol MH370 de Malaysia Airlines, disparu depuis le 8 mars, s'est centrée hier sur l'équipage du cockpit : le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah (53 ans), et son copilote, Fariq Abdul Hamid (27 ans).La dernière communication orale émise depuis le poste de pilotage était : « Eh bien, bonne nuit ! » Ces quelques mots, énoncés de façon détendue, venaient en...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut