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Dernières Infos - Liban-Syrie

La libération des religieuses de Maaloula saluée par les responsables libanais

Le convoi des religieuses de Maaloula, libérées dans la nuit du dimanche à lundi. REUTERS/Hassan Abdallah

Plusieurs responsables politiques libanais, à leur tête le chef de l'Etat Michel Sleiman, ont salué lundi la libération par le Front al-Nosra des 13 religieuses détenues en Syrie depuis décembre 2013.

Les treize religieuses avaient été détenues après l'entrée d'insurgés islamistes dans la vieille ville de Maaloula, une ville chrétienne proche de Damas. Un moment retenues dans le monastère grec-orthodoxe de Sainte-Tècle, elles avaient ensuite été conduites à Yabroud, à une vingtaine de kilomètres plus au nord, où l'armée gouvernementale mène actuellement une offensive. Elles sont désormais libres et en sécurité.

Le président Michel Sleiman a remercié l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, pour sa contribution à la libération des religieuses et appelé à la libération des évêques Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, retenus par des rebelles en Syrie, et de tous les otages libanais.

Le chef du législatif Nabih Berry, le patriarche maronite Béchara Raï et le ministre de l'Intérieur Nohad Machnouk ont pour leur part salué les efforts du directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, qui a personnellement négocié et supervisé la libération des religieuses en coordination avec des responsables de sécurité qataris.

L'ancien Premier ministre et chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a assuré que "la libération des sœurs de Maaloula, saines et sauves, après plus de trois mois de captivité, est un soulagement et une joie".

"L'enlèvement est contraire à toutes les conventions et normes internationales, il s'agit d'une atteinte à la liberté de l'individu et des groupes", a de son côté souligné le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt dans sa déclaration hebdomadaire au journal al-Anba', organe de son parti, s'interrogeant sur le sort des "centaines de milliers de Syriens emprisonnés en Syrie".

En contrepartie de la libération les treize nonnes syriennes et libanaises et de trois auxiliaires du monastère de Sainte-Tècle, le régime a libéré150 prisonnières de l'opposition.

 

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