Le président turc Abdullah Gül a souhaité mardi que toute la lumière soit faite sur les affaires de corruption qui agitent le pays, et que la justice fasse son travail en toute indépendance.
"De nombreuses réformes ont été faites en Turquie. Dans un pays où de telles réformes se sont produites, s'il y a eu de la corruption et des erreurs, elles ne doivent pas être étouffées", a-t-il déclaré à des journalistes.
"Les cas de corruption présumés doivent être transmis aux tribunaux. Des tribunaux indépendants travailleront et se prononceront là-dessus", a ajouté le chef de l'Etat.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan est fragilisé par les enquêtes de police et de justice sur plusieurs scandales de corruption, liés par de nombreux observateurs à sa rivalité avec un ancien allié, le prédicateur exilé Fethullah Gülen.
Le directeur général de la banque publique Halkbank HALKB.IS et deux fils de ministres ont été arrêtés la semaine dernière, et le gouvernement a en retour limogé de nombreux responsables des forces de l'ordre, dont le chef de la police d'Istanbul.
Exilé aux Etats-Unis, Fethullah Gülen, dont le mouvement Hizmet ('Service') est très implanté dans la police et la justice turques, a condamné les responsables de cette purge.
"De nombreuses réformes ont été faites en Turquie. Dans un pays où de telles réformes se sont produites, s'il y a eu de la corruption et des erreurs, elles ne doivent pas être étouffées", a-t-il...
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