L'armée s'est déployée lundi dans la capitale du nord du Liban pour mettre fin à des affrontements meurtriers entre habitants de Bab al-Tebbaneh, place forte sunnite favorable à la révolte contre le régime syrien, et d'autres du quartier rival de Jabal Mohsen, fief des alaouites acquis au président Bachar al-Assad.
Les violences, débutées le 21 octobre, avaient fait 14 morts.
Selon le responsable des services de sécurité, un habitant de Jabal Mohsen a été d'abord blessé par des tirs provenant de Bab al-Tebbaneh. Des militaires ont ensuite poursuivi les combattants sunnites qui avaient tiré et tué un combattant.
Les violences se sont multipliées à Tripoli, la deuxième ville du pays avec 200.000 habitants à 80% sunnites, au fur et à mesure que la Syrie, ancienne puissance tutélaire du Liban, s'enfonçait dans la guerre civile.
Depuis 2008, il y a eu 18 flambées de violences entre ces deux quartiers, qui ont fait au total plus de 200 morts et 3.000 blessés.
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