Ouassfi Tayseer Jarad, 34 ans, est bloqué au terminal 2 depuis sa libération après avoir purgé une condamnation pour trafic de drogue et fait l'objet d'un arrêté d'expulsion, rapporte jeudi le journal anglophone Gulf News.
Les autorités émiraties lui ont donné le choix de se rendre dans le pays de son choix qui voudrait bien de lui. Mais son passeport syrien a expiré et la Jordanie, où vit sa famille qui a fui la guerre civile, refuse de le laisser entrer. Même refus de la Turquie et du Liban, qui ont refoulé le Syrien vers Dubaï dès son arrivée par la voie des airs dans ces deux pays.
Pour le moment, l'imbroglio administratif et diplomatique est total même si le parquet de Dubaï, chargé de superviser les expulsions de personnes condamnées, a promis d'ouvrir une enquête.
Depuis, l'homme se nourrit d'un hamburger par jour le temps que sa famille lui obtienne un nouveau passeport pour qu'il puisse les rejoindre en Jordanie. On lui a, certes, offert une place sur un vol vers Lattaquié, la grande cité portuaire syrienne, mais il a décliné, craignant pour sa vie.
Interrogé par Gulf News, l'indésirable conclut : "J'en arrive à vouloir retourner derrière les barreaux à Dubaï."
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »