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L'argenterie et une tapisserie des Takieddine vendues aux enchères à Paris

Une tapisserie des Gobelins, des meubles, mais aussi des sculptures d'Arman : une quarantaine de biens saisis chez l'homme d'affaires Ziad Takieddine, dans le cadre de son divorce, ont été vendus aux enchères samedi à la salle Drouot par la maison Giafferi, a constaté une journaliste de l'AFP.

Pièce maîtresse de cette vente judiciaire, une tapisserie des Gobelins de la fin du XVIIe siècle est partie à 61.000 euros. Au total, selon les premières estimations du commissaire-priseur, la saisie chez M. Takieddine a rapporté quelque 300.00 euros.

 

Deux sculptures d'Arman - une "femme violoncelliste" et un "cor et femme" en bronze patiné et doré ont rapporté quelque 25.000 euros, une console en marbre et porphyre surmontant des sphinx 13.000 euros, un cabinet en bois marqueté est parti pour 35.000 euros.

Des lots de vaisselle et d'argenterie ont trouvé facilement preneur, comme ces porte-couteaux en forme de canard, éléphant et grenouille, accompagnés de porte-étiquette, de la maison Christofle, achetés par un marchand de Casablanca.

"Du coup ça prend encore plus de valeur à mes yeux", s'enthousiasme-t-il en apprenant que les objets qu'il vient d'acheter dormaient dans un tiroir des Takieddine, poussant du coude un ami en disant: "tu te rends compte, ça vient de Takieddine, le marchand d'armes libyen".

 

Mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, Ziad Takieddine est en réalité un intermédiaire franco-libanais.

Une saisie conservatoire a été effectuée en janvier 2012 sur le mobilier de M. Takieddine, alors en instance de divorce, a expliqué à l'AFP Me Guillaume Debonnet, l'avocat de l'ancienne épouse de l'homme d'affaires, Nicola Johnson.

"Cette vente est la triste conséquence du divorce entre Takieddine et sa femme, c'est regrettable d'avoir à en arriver jusque-là", a-t-il commenté à l'issue de la vente.

 

Dans le cadre de cette procédure de divorce, devenu depuis définitif, M. Takieddine est redevable de 200.000 euros de pension alimentaire, et d'une prestation compensatoire de trois millions d'euros, a affirmé Me Debonnet.

Selon Me Dominique Penin, l'avocat de Ziad Takieddine, celui-ci "n'a fait aucune entrave judiciaire pour que Mme Johnson puisse voir sa créance de prestation compensatoire diminuée grâce au produit de cette vente". "Pour ce qui est des pensions, elles ont déjà été très largement diminuées, voire éteintes", a poursuivi l'avocat.

Une tapisserie des Gobelins, des meubles, mais aussi des sculptures d'Arman : une quarantaine de biens saisis chez l'homme d'affaires Ziad Takieddine, dans le cadre de son divorce, ont été vendus aux enchères samedi à la salle Drouot par la maison Giafferi, a constaté une journaliste de l'AFP.
Pièce maîtresse de cette vente judiciaire, une tapisserie des Gobelins de la fin du XVIIe siècle...