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L'Egypte dément maltraiter les réfugiés syriens

L'Egypte a démenti jeudi maltraiter des réfugiés syriens après qu'un rapport d'Amnesty International eut fait état de l'arrestation et de l'expulsion de centaines d'entre eux, qui avaient fui la guerre civile dans leur pays.


Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères affirme que le contenu du rapport d'Amnesty International est "inexact et ne reflète pas la réalité de leur situation dans le pays".
"Il y a plus de 300.000 Syriens (en Egypte) et ils sont traités dignement (...) et bénéficient du même traitement que les Egyptiens concernant la santé et l'éducation", indique le ministère.
Il souligne que la politique de l'Egypte est de "soutenir le peuple syrien (...) et la révolution syrienne".
"Il n'y a pas de politique d'expulsion envers nos frères syriens", assure-t-il encore.


L'Egypte a récemment demandé à ce que les Syriens, comme d'autres étrangers, obtiennent des visas auprès des consulats égyptiens avant d'arriver dans le pays.
"C'est en relation avec la situation sécuritaire de l'Egypte et dès que le calme reviendra, cette mesure sera réexaminée", note le ministère.


Selon Amnesty, "l'Egypte retient illégalement des centaines de réfugiés syriens et palestiniens" et "des centaines (de réfugiés) ont été expulsés vers des pays de la région, dont la Syrie", l'Egypte "séparant ainsi des familles".
"L'Egypte échoue lamentablement à respecter ses obligations internationales de protéger même les réfugiés les plus vulnérables", estime l'ONG. "Au lieu d'offrir un soutien vital aux réfugiés de Syrie, les autorités égyptiennes les arrêtent et les expulsent".
Amnesty affirme avoir visité un commissariat d'Alexandrie (nord) où sont détenus depuis le 17 septembre des jumeaux d'un an venus de Syrie, tandis qu'un garçonnet de neuf ans originaire d'Alep (nord de la Syrie), arrêté sur un bateau alors qu'il tentait d'émigrer, a été arrêté et empêché de voir sa mère durant quatre jours.


Une vague de xénophobie, alimentée notamment par des médias, vise les réfugiés syriens en Egypte depuis la destitution le 3 juillet du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée. Ils sont accusés d'avoir participé aux manifestations de soutien à M. Morsi, issu des Frères musulmans, confrérie dominante au sein de l'opposition syrienne.

L'Egypte a démenti jeudi maltraiter des réfugiés syriens après qu'un rapport d'Amnesty International eut fait état de l'arrestation et de l'expulsion de centaines d'entre eux, qui avaient fui la guerre civile dans leur pays.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères affirme que le contenu du rapport d'Amnesty International est "inexact et ne reflète pas la réalité de...