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Nucléaire iranien: prudence de la France après les discussions de Genève

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé jeudi qu'il était "trop tôt pour tirer des conclusions" après les négociations de Genève sur le nucléaire iranien et que l'histoire incitait Paris à une "ouverture prudente".
"Il s'est tenu des réunions intéressantes à Genève, les problèmes ont été abordés sur le fond des affaires nucléaires. Tout a été discuté (...). Il est trop tôt pour en tirer des conclusions d'autant que ce que nous avons connu de la part de l'Iran depuis quelques années - le Guide (Ali Khamenei) étant resté le même - nous incite à une ouverture prudente", a déclaré le ministre devant les sénateurs français.
"Il y a depuis l'élection du président Hassan Rohani en Iran un changement de ton incontestable. Nous attendons que ce changement de ton se traduise par un changement de fond", a poursuivi M. Fabius.


Il s'agissait de la première réaction française après deux jours de discussions à Genève, mardi et mercredi, entre une délégation iranienne et des représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), plus l'Allemagne.
"Nous suivions cela avec beaucoup d'attention. La France est une puissance de paix mais en même temps, la France ne confond pas l'apparence avec la réalité", a dit encore M. Fabius. 


La Russie a exprimé des réserves notant qu'il n'y avait pas de garantie "de progrès ultérieurs", tandis que Washington a salué une approche "sérieuse et substantielle de l'Iran" qui n'existait pas dans les négociations passées.
La communauté internationale soupçonne l'Iran de vouloir, sous couvert de son programme nucléaire civil, se doter de l'arme atomique, ce que nie Téhéran. Les négociations sur ce dossier durent depuis dix ans.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé jeudi qu'il était "trop tôt pour tirer des conclusions" après les négociations de Genève sur le nucléaire iranien et que l'histoire incitait Paris à une "ouverture prudente". "Il s'est tenu des réunions intéressantes à Genève, les problèmes ont été abordés sur le fond des affaires nucléaires. Tout a été discuté (...)....