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Sport

Nasri-Valbuena : axe en duel ou aile en duo ?

Le retour de Samir Nasri, qui a brillé lors de ces deux dernières sorties en bleu, sera-t-il associé à Valbuena sur le côté droit ou tiendra-t-il les clés du jeu dans l’axe en tant que meneur de jeu ? Lionel Bonaventure/AFP

Samir Nasri et Mathieu Valbuena sont en concurrence pour la place de meneur de jeu dans le onze-type de l’équipe de France, mais ils peuvent aussi évoluer ensemble, l’un des deux décalé sur l’aile droite.
Après celui de la défense centrale, un nouveau problème de riche en perspective pour le sélectionneur Didier Deschamps en vue des barrages au Mondial 2014 ?
« Ce n’est pas l’un contre l’autre, avait assuré DD samedi. J’ai des choix à faire et plus ils seront compliqués, mieux ce sera, je ne vais pas me plaindre de ça. »
« L’un contre l’autre », tout de même un peu : les deux joueurs revendiquent ouvertement le poste de meneur de jeu, où ils affichent tous deux des états de service.
Cette place de milieu offensif axial dans le 4-2-3-1 a longtemps été l’apanage du seul Valbuena (27 sélections, 5 buts), deuxième joueur de champ le plus utilisé par Deschamps derrière Franck Ribéry.
« Mathieu a fait de très bonnes choses, avait souligné Deschamps. Depuis que je suis là, il a joué énormément de matches et a été décisif. Je voulais voir Samir dans ce rôle, je sais que c’est celui qu’il préfère. »
« Valbu », comme l’appellent certains de ses coéquipiers, qui avait passé l’Euro 2012 sans la moindre minute de temps de jeu, s’est installé grâce à sa régularité à Marseille et en Bleu et ses belles statistiques en passes décisives ces dernières années.
Mais aussi, forcément, en profitant du trou d’air de Nasri consécutif à son comportement lors du championnat d’Europe, qui lui avait valu trois matches de suspension.

« Repères »
Il a fait son mea culpa public et a promis un « changement d’attitude ». Celui-ci se retrouve aussi, in fine, sur le terrain, où il ne ralentit plus le jeu comme par le passé.
Le joueur de Manchester City a regagné une légitimité dans l’axe vendredi en orchestrant la facile victoire contre l’Australie en amical (6-0). Un adversaire malléable, certes, mais « Samir » s’est bien fondu dans le collectif français et a affiché une belle entente avec les autres éléments offensifs, notamment Franck Ribéry et Olivier Giroud.
Meneur de jeu, « c’est le poste où j’ai le plus de repères », a fait valoir Nasri dimanche sur TF1. Avant de préciser : « Ces cinq dernières années, depuis que j’évolue en Angleterre, je joue sur un côté, ça ne me dérange pas. »
Nasri, auteur d’une performance plus influente que ne le disent les statistiques (une passe décisive), a marqué des points sans que Valbuena n’en perde nécessairement.
C’était en tout cas le message de ce dernier samedi en révélant la teneur de sa discussion avec le sélectionneur. « Il est très content de moi et à moi de maintenir ce niveau que j’ai depuis qu’il me fait confiance en équipe de France, a-t-il dit. C’était un discours très positif. »
Mais c’est surtout l’idée d’associer les deux joueurs qui gagne en épaisseur. « On peut jouer tous les deux, j’ai évolué à droite, lui aussi, notait le Marseillais. Sur le terrain, on a vu qu’on pouvait dézoner et apporter du danger. Les postes ne sont pas aussi fixes qu’on peut le penser. »
Placer Nasri à droite gagne en crédibilité au vu des échecs de Payet et Rémy sur l’aile. C’est à ce poste qu’il est entré au Belarus, où il avait marqué le but du 3-2 (victoire finale 4-2) et où il s’est décalé lorsque Valbuena est entré en jeu vendredi, à l’heure de jeu.
Cela implique pour Deschamps d’avoir une aile droite dégarnie, ou du moins confiée au seul latéral, puisque Nasri n’est pas un joueur de débordement, ayant plutôt tendance à repiquer dans l’axe, comme il l’a montré au Belarus.
Samir Nasri et Mathieu Valbuena sont en concurrence pour la place de meneur de jeu dans le onze-type de l’équipe de France, mais ils peuvent aussi évoluer ensemble, l’un des deux décalé sur l’aile droite.Après celui de la défense centrale, un nouveau problème de riche en perspective pour le sélectionneur Didier Deschamps en vue des barrages au Mondial 2014 ?« Ce n’est pas l’un...
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