La Cour pénale internationale a décidé vendredi que la Libye pouvait juger l'ancien espion en chef du dictateur déchu Mouammar Kadhafi, Abdullah Senussi, dont elle avait demandé, dans un premier temps, qu'il lui soit remis.
Etant donné que Senussi, qui a été inculpé par la CPI de crimes contre l'humanité, va être jugé en Libye, les juges de la CPI "ont conclu que le cas ne pouvait être porté devant la Cour, en accord avec le principe de complémentarité", a déclaré la CPI.
La CPI a souligné que la décision concernant Senussi ne concernait pas le fils de Kadhafi, Seif al-Islam, qui est toujours réclamé par La Haye.
L'ancien héritier de Kadhafi et d'autres hauts responsables de son régime sont accusés de crimes commis dans la répression de la révolte contre le dictateur il y a deux ans.
"L'accusation contre Senussi fait actuellement l'objet d'une procédure dans son pays, mené par les autorités compétentes, et la Libye est prête et capable de mener véritablement cette enquête", ont estimé les juges.
Les statuts de la CPI prévoient que la Cour ne peut entamer des poursuites contre un suspect si celui-ci est jugé de façon équitable dans son pays.
La CPI a précisé qu'elle pourrait revenir sur sa décision s'il apparaissait que Senussi ne bénéficiait pas d'un procès équitable.
Un tribunal de Tripoli doit décider le 24 octobre s'il va inculper Seif al-Islam, Senussi et 18 autres hauts responsables de l'ancien régime.
Le fils de Kadhafi est toujours aux mains de rebelles dans la ville de Zintan (ouest), qui ont jusqu'à présent refusé de le remettre aux autorités.
Etant donné que Senussi, qui a été inculpé par la CPI de crimes contre l'humanité, va être jugé en Libye, les juges de la CPI "ont conclu que le cas ne pouvait...
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