Le mufti, qui a été accueilli à l’aéroport par plusieurs personnalités politiques du 14 Mars, a reçu un appel téléphonique du ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, lui souhaitant la bienvenue.
« Le Liban a besoin de nous tous et il n’est pas permis que l’on s’absente du pays sauf en cas de force majeure », a déclaré le dignitaire sunnite à son arrivée.
Cheikh Chaar a espéré par ailleurs ne plus jamais entendre les expressions de « sunnite » ou « chiite », « chrétien » ou « musulman ».
« Nous sommes tous libanais et portons le message de la sécurité, de la paix civile et de la rencontre », a-t-il dit, insistant sur le fait que le Liban ne peut exister qu’à travers l’ensemble de ses citoyens.
Évoquant le lieu de référence religieuse pour la communauté sunnite, Dar el-Fatwa, cheikh Chaar a souligné qu’il restera « le giron national par excellence et la soupape de sécurité du pays », n’excluant pas une rencontre prochaine avec le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani.
Le mufti Chaar est arrivé en soirée à Tripoli entouré de mesures de sécurité exceptionnelles.
Exilé depuis 7 mois à Paris pour des raisons sécuritaires, le mufti de Tripoli, cheikh Malek Chaar, est retourné hier soir à Beyrouth après avoir reçu,a-t-il dit, des assurances de la part de plusieurs officiels, notamment le président Michel Sleiman, le Premier ministre sortant Nagib Mikati, l’ancien Premier ministre Saad Hariri et le commandant en chef de l’armée, le...
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