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Liban

Incident de Mcharrafieh : le CSM exprime de fortes réserves, l’armée tempère

Le Conseil supérieur de la magistrature a déploré hier l’incident de Mcharrafieh, dans la banlieue sud de Beyrouth, où un magistrat avait été pris à partie lundi par des militaires à un barrage. Dans le même temps, l’armée relevait que l’affaire avait été exagérée.
Dans un communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature a exprimé de « fortes réserves » sur cet incident, tout en se disant persuadé de « l’importance que les Libanais accordent à l’autorité judiciaire ». « Partant de ce constat, il l’a maintenu dans son cadre, surtout qu’il ne représente pas un trait marquant de l’institution à laquelle les auteurs des pratiques (critiquées) appartiennent », précise le texte qui poursuit : « La loi a défini une sanction pour chaque acte non autorisé et a confié aux tribunaux compétents le droit de prendre les décisions qui s’imposent sur base de ces textes, au nom du peuple libanais. Il n’est nul besoin d’en dire davantage. Le verdict, seul, permettra de faire toute la lumière sur cette affaire », a indiqué le CSM, au moment où la direction de l’orientation au sein de l’armée soulignait dans un communiqué que « l’information relayée par la presse au sujet de l’incident de lundi était infondée ». « Les circonstances ont été exagérées, notamment pour ce qui a trait au fait que des militaires ont maltraité le magistrat », souligne le communiqué, qui met ensuite l’accent sur l’attachement des forces régulières à la dignité du corps de la magistrature et de tous les Libanais.
Le Conseil supérieur de la magistrature a déploré hier l’incident de Mcharrafieh, dans la banlieue sud de Beyrouth, où un magistrat avait été pris à partie lundi par des militaires à un barrage. Dans le même temps, l’armée relevait que l’affaire avait été exagérée.Dans un communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature a exprimé de « fortes réserves » sur cet...
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