« Ce n’est pas possible selon la charte olympique d’avoir une candidature conjointe de Rome et de Milan. La charte ne prévoit pas un tel scénario », a expliqué le président du CONI, Giovanni Malago, selon des propos rapportés par l’agence italienne ANSA.
L’éventuelle candidature de Rome a du plomb dans l’aile depuis plusieurs semaines en raison de la conjoncture économique défavorable.
« Rome est au bord de la faillite (...), une ville en proie à de tels problèmes ne peut pas postuler » à l’organisation des JO d’été, a déclaré Roberto Maroni, le président de la province de Lombardie avant une réunion à Milan entre responsables politiques et du mouvement sur la question.
Selon lui, Milan, capitale économique de l’Italie et principale ville de Lombardie, « reste la seule candidate possible ».
À l’issue de la réunion, le maire de Milan Giulano Pisapia a estimé que « la chose la plus importante était de soutenir une candidature italienne » : « Milan pourrait être dans la bonne dynamique et sera devenu une référence mondiale après avoir accueilli l’Exposition universelle de 2015 », a-t-il reconnu.
Le président du CONI, Giovanni Malago, a refusé de trancher : « Si on raisonne en pensant Rome ou Milan, on n’ira nulle part. Il faut faire une évaluation de la situation honnête et calme », a-t-il espéré.Rome avait dû abandonner sa candidature à l’organisation des JO 2020 en raison de ses problèmes économiques, le président du Conseil d’alors, Mario Monti, s’y était opposé.
L’Italie a organisé les Jeux d’été une seule fois en 1960, à Rome.
(Sources : agences)