L'Iran a approuvé un accord passé avec l'Argentine pour enquêter sur l'attentat de 1994 contre un centre culturel juif de Buenos Aires, rapporte samedi l'agence de presse argentine Telam.
Les tribunaux argentins accusent la République islamique d'avoir parrainé cet attentat qui a fait 85 morts. Téhéran dément toute implication.
Le ministre argentin des Affaires étrangères Hector Timerman a rencontré samedi à New York son homologue iranien Mohammad Javad Zarif qui lui a assuré que "l'Iran honorera tous les points de l'accord".
Les deux pays formeront des équipes d'enquêteurs qui se rencontreront en novembre à Genève, précise encore Telam.
En février, le Congrès argentin a approuvé un accord avec l'Iran prévoyant d'établir une "commission vérité" pour faire la lumière sur la destruction, à l'aide d'une camionnette bourrée d'explosifs, du bâtiment de l'Amia (Association mutuelle israélite argentine) en juillet 1994.
Le protocole d'accord pour former cette commission doit toutefois encore être ratifié par Téhéran, mais Mohammad Javad Zarif a assuré à Hector Timerman que le texte avait déjà été approuvé par le conseil de sécurité national iranien et n'attendait plus que la signature du guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei.
L'Argentine, qui abrite la plus importante communauté juive d'Amérique latine, recherche huit Iraniens et une autre personne, de nationalité présumée libanaise, dans le cadre de cette affaire.
Les dirigeants de la communauté juive doutent de la bonne foi de Téhéran. La ratification par Téhéran de la commission vérité "n'apporte aucun bénéfice", a déclaré la DAIA, organisation chapeautant plusieurs groupes juifs argentins.
Les tribunaux argentins accusent la République islamique d'avoir parrainé cet attentat qui a fait 85 morts. Téhéran dément toute implication.
Le ministre argentin des Affaires étrangères Hector...
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