L’ambassadeur de France, Patrice Paoli, Maurice Sehnaoui et Adnane Kassar levant le rideau sur la plaque commémorative.
Le théâtre Montaigne, où l’Institut français du Liban organise chaque année nombre de spectacles et d’événements, a été entièrement rénové. Grâce à la générosité de quatre mécènes, Michel Eddé, Salim Eddé, Maurice Sehnaoui et Adnane Kassar, il peut désormais accueillir un public nombreux dans d’excellentes conditions techniques et artistiques.
Pour l’Institut français, cette salle au sein de l’Espace des lettres est au cœur de la vie culturelle au Liban. Comme l’a rappelé l’ambassadeur de France, Patrice Paoli : « La Salle Montaigne est la face visible d’un héritage très précieux qu’il nous appartient de faire vivre. » À l’issue de l’allocution de M. Paoli, une plaque spéciale a été dévoilée en l’honneur des quatre donateurs.
La soirée a été placée sous le signe de l’amitié franco-libanaise et de la sauvegarde du patrimoine. L’association UMAM, qui œuvre pour la préservation et la valorisation des archives cinématographiques libanaises, a présenté son travail au public par la voix de ses animateurs Lockman Slim et Monika Borgmann. Point d’orgue de l’événement, le film La Châtelaine du Liban, réalisé par Jean Esptein en 1934, a été projeté sur l’écran de cinéma d’une Salle Montaigne pleine à craquer. Adapté du célèbre roman de Pierre Benoît, ce film a été récemment restauré par les Archives françaises du film, dont le directeur, Éric Leroy, était présent pour l’occasion.
Ce film, tourné il y a près de 80 ans, notamment à Beyrouth, est une œuvre de son temps et une des rares œuvres artistiques françaises situées dans le Liban de cette période.
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