Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Une veuve belge invitée à récupérer la corde de son mari pendu

Sept mois après le suicide de son mari, une Belge a expliqué avoir vécu une nouvelle épreuve bouleversante en étant invitée par la Justice à récupérer la corde avec laquelle son époux s'était pendu, rapporte jeudi la presse belge.

 

"Je commençais à voir le bout du tunnel lorsque j'ai reçu ce courrier" fin août du Service d'accueil aux victimes, a expliqué cette habitante de Jurbise (sud) au quotidien La Province.

 

Ce service, créé dans la foulée de l'affaire Dutroux pour accompagner les victimes de crimes, l'invitait le contacter à propos "d'objets saisis par les autorités judiciaires" après la mort de son mari.

 

"Je n'ai pas trop compris sur le coup car j'avais déjà tout récupéré. Ayant peur d'apprendre ce que c'était, j'ai demandé à ma cousine d'appeler pour moi et c'est elle qui m'a expliqué que je pouvais récupérer la corde", a ajouté "Brigitte", selon le prénom d'emprunt qu'elle a choisi d'utiliser.

 

"J'ai déjà du mal à me faire à l'idée que je n'ai pas vu la détresse de mon mari. Et maintenant, voilà ce qu'on me fait vivre en plus de tout ce que je dois déjà endurer", a-t-elle ajouté.

 

La député-bourgmestre (maire) de Jurbise, Jacqueline Galant, affirme avoir été "interloquée" par la démarche et a demandé des explications à la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, qui lui a confirmé que la procédure légale avait bien été respectée.

 

Le procureur de Mons (sud), Christian Henry, a quant à lui expliqué que la Justice ne pouvait pas prendre de décision concernant les objets saisis sans l'accord de leurs propriétaires ou de leurs ayants droit, y compris comme ici dans le cas d'une corde de pendu.

Sept mois après le suicide de son mari, une Belge a expliqué avoir vécu une nouvelle épreuve bouleversante en étant invitée par la Justice à récupérer la corde avec laquelle son époux s'était pendu, rapporte jeudi la presse belge.
 
"Je commençais à voir le bout du tunnel lorsque j'ai reçu ce courrier" fin août du Service d'accueil aux victimes, a expliqué cette habitante de...