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Syrie: Ban réunit les grandes puissances à l'ONU pour sortir de l'impasse

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rassemblé mercredi à New York les grandes puissances pour tenter de sortir de l'impasse sur le dossier syrien.

M. Ban a organisé un déjeuner au siège de l'ONU avec les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine), profondément divisé sur le dossier syrien.

Occidentaux et Russes s'opposent sur les moyens de contraindre la Syrie à appliquer le programme d'élimination de ses armes chimiques annoncé le 14 septembre à Genève.

Mardi à la tribune, M. Ban a appelé "tous les pays" à cesser d'alimenter "l'effusion de sang" en Syrie et réclamé l'adoption rapide d'une résolution du Conseil de sécurité sur le démantèlement des armes chimiques syriennes.

Les tractations autour d'une résolution de l'ONU encadrant ce désarmement, que les Occidentaux espéraient boucler avant l'Assemblée, traînent en longueur.

"Ils ont échangé sur le calendrier et d'autres aspects de la conférence de paix qui soit se tenir à Genève", a expliqué le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky à l'issue de la rencontre. Il n'y a, pour l'heure, pas de date fixée pour cette conférence de paix.

"Le secrétaire général et les ministres ont souligné l'importance de redoubler d'efforts pour résoudre la crise humanitaire à la fois en Syrie et dans les pays voisins", a-t-il poursuivi.

Une réunion sur le Liban était prévue mercredi en fin de journée, à l'initiative de la France, pour aider ce pays à faire face à l'afflux de réfugiés syriens. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov devaient y participer.

Il s'agit de la première réunion du groupe international de soutien au Liban, qui comprend notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

Selon l'ONU, plus de deux millions de Syriens ont fui dans les pays limitrophes et environ six millions d'entre eux ont été déplacés à l'intérieur du pays.

Le Liban en accueille le plus grand nombre, des responsables libanais évoquant la présence sur leur territoire de plus de 1,2 million de Syriens.

"Le Liban est probablement le pays le plus vulnérable et le plus touché par la crise en Syrie, en termes de sécurité (...) et bien sûr en termes de présence de réfugiés", a souligné Derek Plumbly, coordinateur spécial de l'ONU pour le Liban.

La Grande-Bretagne a annoncé mercredi qu'elle allait verser 160 millions de dollars d'aides supplémentaires pour les réfugiés syriens. Cette annonce, faite en marge de l'assemblée générale de l'ONU par le vice-Premier ministre britannique, Nick Clegg, porte le total de l'aide britannique à plus de 800 millions de dollars.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rassemblé mercredi à New York les grandes puissances pour tenter de sortir de l'impasse sur le dossier syrien.M. Ban a organisé un déjeuner au siège de l'ONU avec les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine), profondément divisé sur le dossier...